Elle est toute jeune, elle a, à peine, 3 mois et elle vient de s’immiscer dans le créneau de la mode éthique avec un concept très novateur. Parce que l’industrie du textile, et plus particulièrement celle du coton, est très gourmande en consommation d’eau, la jeune marque Ô Coton a voulu réfléchir à une autre manière de concevoir plus responsablement. Compensation carbone, tout le monde en parle, si l’idée est environnementalement bonne, le segment est plus que saturé. Ainsi, elle a décidé de s’attaquer à son bilan en eau, et par suite à sa compensation.
Pendant un voyage à l’étranger, après leur sortie d’école de commerce, Jeanne et Mikaël, tous deux âgés de 26 ans, commencent à réfléchir à ce projet, l’idée germa ainsi sur les rive du fleuve Bund à Shanghai…
Nous avons rencontré Jeanne au Salon Who’s Next, qui se déroulait le WE dernier au parc des expositions de Porte de Versailles.
Le concept. Une griffe streatwear qui propose une gamme courte de 8 sweats en coton 100% biologique. « Avec du coton bio, on abaisse déjà de 20% la consommation d’eau », nous explique Jeanne. Après avoir effectué un bilan eau de leur création, le duo a évalué qu’il fallait 1550 litres d’eau pour confectionner un sweat. « Alors, nous avons décidé d’offrir pour chaque sweat vendu, 1550 litres d’eau à l’association Save The Children, basée en inde », continue la jeune entrepreneur. Et ce, grâce à un partenariat avec LifeStraw, une entreprise commercialisant une paille permettant de filtrer l’eau non potable, pour les populations démunies du Nord. Celle-ci permet de filtrer 18 000 litres d’eau et éliminer 99,9 % des impuretés, bactéries et virus pour une famille, pendant 3 ans. Quand on sait que 6 000 personnes, et en général des enfants, meurent chaque jour car ils n’ont pas accès à l’eau potable, ce dispositif a un enjeu capital pour ces communautés.
L’offre. La collection Boston Hood offre 4 coloris de sweat à capuche, dans un modèle simple avec poche devant, ou en version zippé pour la collection London Hood. Chaque modèle possède des liserés d’une couleur différente, offrant ainsi un duo de coloris très trendy avec des détails élégants. Parmi les tonalités, chocolat/ciel, camel/orange, gris/framboise ou marine/rose. Une vraie sensation de confort et de douceur, au toucher comme au porter. Bref l’essayer, c’est l’adopter !
Le réseau de distribution. Pour l’heure, la marque commercialise ses créations sur Internet et fait actuellement une tournée à travers les grandes écoles, pour mieux toucher sa cible, les jeunes. Son choix s’oriente vers des boutiques multimarques ou des distributeurs bio-éthiques, mais pas que, « l’idée est aussi d’intégrer nos sweats dans la mode classique… » insiste Jeanne.
Leur projet. Développer une gamme enfant et des tee-shirts à terme. « Mais pour l’heure, on va se focaliser sur l’extension de la ligne actuelle, ce sera déjà pas mal pour commencer » nous confie Jeanne.
Les chiffres. Prix de la pièce : 55 euros, et déjà plus de 2 00 000 litres d’eau compensés.
Le +++ La jeune marque propose généreusement une réduction de 10 euros pour l’achat d’un sweat, à tous les lecteurs de Generation EcoGreen. Préciser le code promo : geg. Et ça se passe, sur le site de la marque, ici.