Si Kaputt est une indéniable réussite, c’est par l’élégance qui se dégage de chaque composition. Rarement un saxophone de ce genre (genre romantique kitsch au clair de lune si tu vois ce que je veux dire) n’aura aussi bien sonné. Tenant sur la longueur, l’album est un beau et paisible voyage sans jamais être chiant, une de ses principales forces avec le fait qu’il ne paraît jamais daté ou ringard. Au-delà de ces trois instruments, il y a si peu de choses qui habillent ses compositions et pourtant la magie opère à chaque fois. Le temps passe vite sur ce disque qui possède un charme fou et une grande originalité qui ne demande qu’à être réécouter encore et encore. Il est certain que Dan Bejar ne se fera pas que des amis et risque de diviser les auditeurs en pro et anti-kaputt.
En écoute aujourd’hui, Chinatown qui vous donnera un très bon aperçu de ce à quoi vous pouvez vous attendre. Soit il vous rendra accroc à la drogue Kaputt, soit il vous horripilera au plus haut point ne vous donnant alors qu’une envie, celle de jeter votre ordinateur par la fenêtre qui sera alors kaput (Tagada Tsoin tsoin)…
Extrait de l'album : Kaputt
sortie le : 25 janvier 2011
Label : Merge
Myspace
En écoute dans le lecteur à droite
Pour :
Little Reviews
Music doesn't Exist In My Country
Du son
Tasca Potosina
Brainfeeders & Mindfuckers
Des chibres et des lettres
Contre :
Esprits critiques