Mur de brique

Publié le 27 janvier 2011 par Myarts

Une chose que nous avons remarquée chez Obama mardi soir : il a changé.

Ce n’est plus le rêve qui deviendra réalité; ce n’est plus l’espoir d’un monde meilleur; ce n’est plus du changement pour les Américains. Il a livré un discours de « reality check » … de mise à l’épreuve des faits. C’est Changeons avant qu’il ne soit trop tard.

Dans l’un de ses nombreux exemples, il a évoqué les « nation builders » – comment les Sud-Coréens appellent leurs éducateurs. Il a peut-être entendu de cette expression lors de sa visite à Séoul en 2009.  Un fait demeure, Obama a accordé une large place à l’éducation des Américains dans son 2e discours de l’État de l’Union et comparé la première économie aux autres nations comme un parent qui s’adresse à ses enfants : regardez les autres, ils ont tous quelque chose mieux que nous, c’est à nous de faire les efforts et les sacrifices pour bâtir notre futur. Ça sonne un peu comme dans le « Gagner notre Ciel »  mais de façon moderne et progressiste : « Win the futur » …conquérir l’avenir.

Vont-ils le suivre, les Américains? Peut-être. Il n’en demeure pas moins que les Américains ont besoin d’un « ennemi » pour se surpasser. Après les Anglais, les sécessionnistes, les nazies, les Japonnais, les Soviétiques, les communistes, les terroriste et l’axe du Mal, c’est peut-être pour la première fois ou une rare fois, un président leur dit de cesser même la chicane bipartisane et de ne pas perdre la course contre leur propres inaction. Mais l’évocation de l’instant Spoutnik pour illustrer la course des États-unis de l’Amérique pour la conquête de l’espace en dit long.

Bon voilà tout pour aujourd’hui. Pour accompagner cette petite pensée : « Life Is An Open Book » ou le mur de brique de Brad Spencer.