Et paf, mes chevilles viennent de tripler de volume.
Je voulais faire un billet un peu sérieux en vain... Je reste là assise comme une cruche avec ma tasse de café en me demandant de quoi je vais parler. Des baisses de crédit dans la recherche?
De la presse quotidienne qui perd chaque jour un peu plus de son intérêt en essayant de rivaliser avec le Web mondial 2.0?
J'ai plein de billets commencés qui attendent quelque part dans mes brouillons que je daigne leur accorder un instant.
En fait, moi et mon blog vivons une crise de couple. Il ne comprend pas que je le délaisse pour bosser sur de vrais articles scientifiques censés me rapporter une publication. Il ne comprend pas que je passe plus de temps à écrire un roman que je ne montrerais probablement jamais à personne.
Lui et moi étions il ya encore peu sur le point de divorcer. Oui la blogosphère littéraire a fini par me souler. Lire 20 fois les mêmes avis me gongle au plus au point. Et à reproduire ça ici me fait me sentir un peu débile. (Attends toi qui vient de la blogo littéraire, je n'ai pas dit qu'elle était débile hein)
Alors j'ai dit au blog "allons voir un conseiller conjugal"
Le blog a dit d'accord.
Alors j'ai dit au conseiller que je n'avais plus de sentiments pour le blog, le blog a pleuré chez le conseiller et le conseiller a dit 'mais essayez de changer vos sujets de conversation. Et revenez me voir, ça fera 150e"
A ce tarif là, il a intérêt à être compétent le conseiller.
Alors le blog et moi avons discuté de sujets différents. On a failli écrire sur la Tunisie mais on a pas voulu faire comme tout le monde. On a discuté de Céline quand même parce que le blog sait que je l'aime d'amour culturel.
Et le blog a dit "on pourrait ne parler que de ce qui te touche vraiment, tu pourras continuer à écrire et m'écrire différemment et moins fréquemment mais la passion sera toujours là"
Alors j'ai dit au blog que je ne voulais plus le quitter, mais qu'il allait devoir faire des efforts. Nous avons décidé de repartir sur de bonnes bases.
Alors j'ai dit au blog que j'allais changer son nom.
Et le blog a dit d'accord.
Vous ne pigez rien à ce billet c'est normal.
En attendant, je retourne écrire, il faut que je m'y remette si je veux pouvoir entrer un jour au Panthéon.