Connaissez vous le syndrôme de l’étudiant en première année de médecine ?
Pendant un an, au fur et à mesure qu’il apprend, il se découvre à peu près toutes les maladies du monde.
Quand vous êtes fille de médecin, c’est la même chose à une légère différence près ; chez vous cela dure toute la vie.
Notons tout de même que, depuis l’apparition de séries médicales type Urgences ou Docteur House, ce syndrome touche une bonne partie de la population.
En clair. Vous ne connaissez rien à la médecine, n’y connaîtrez jamais rien MAIS vous vous hasardez dans des diagnostics. Diagnostics qui ont tous le mérite d’avoir un point commun ; vous mourrez à la fin, de préférence dans d’atroces souffrances.
J’ai ainsi eu un cancer très rare de l’ongle qui ne se guérissait que par amputation (s’il était pris tôt) sinon on en mourrait (en souffrant beaucoup).
Si dieu a un mal de tête quelconque, je pense AVC, je pense hémiplégie - oui c’est l’avantage du syndrome vous connaissez trois mots que vous employez à tort et à travers - je pense futur héritage .
Je vous passe les nombreuses fois où j’ai tenté de décrypter des analyses sanguines, la lettre d’un médecin à un autre, en lisant des thèses de médecine de 1934 en serbo-croate (curieusement la fin était toujours la même j’allais mourir dans d’atroce souffrances une nouvelle fois).
Je vous conseille de suivre sur twitter et de lire Jaddo, médecin généraliste (non, je ne me reconnais jamais dans ses patients, je ne suis pas du tout du genre à arriver avec un diagnostic tout fait).