A quoi peut bien servir un Département ? c’est en répondant à cette question qu’Yves Daudigny a, non seulement, détaillé les compétences du Conseil général, mais également développé les capacités d’initiative et d’accompagnement.
« Capacité à agir, continua-t-il, à innover avec les acteurs locaux, couplée avec cette fameuse proximité qui fait toute la pertinence de l’existence même du Département ».
Pour lui, en effet, « une collectivité n’a d’utilité que si garde les moyens de préparer l’avenir de son territoire en inventant des politiques qui répondent à ses besoins, à ses structures, à ses projets, à son histoire, à son vécu ». Du reste, ce vécu, Yves Daudigny l’a, d’entrée, rattaché aux événements météorologiques de 2010 et de ce début 2011, à la neige et aux inondations.
Devant l’ensemble des forces vives axonaises, réunies à la Maison des Arts et Loisirs, le Président du Conseil général s’adressa d’ailleurs aux victimes des crues qui ont touché plusieurs communes.
« Après une telle catastrophe, poursuivit-il, < ; ;/span>elles se retrouvent souvent dans des situations extrêmement lourdes et difficiles à supporter. Je peux leur assurer que, dans ces épreuves, le Conseil général de l’Aisne fera tout ce qui est en son pouvoir pour les soutenir et les accompagner ».
Face à Jean-Jacques Thomas qui était d’ailleurs intervenu sur ce sujet dès le 10 janvier à la tribune du Conseil général, il ajoute « dans leur intensité, ces inondations étaient similaires à celles de 1993. Pour les habitants des communes d’Hirson, de Guise, d’Origny Sainte-Benoîte, de La Fère et de Marle qui en ont été victimes, c’est un moment éprouvant
Il n’en reste pas moins vrai que l’on a pu mesurer l’efficacité des mesures prises par les collectivités publiques depuis dix ans pour en diminuer l’impact sur la vallée de l’Oise – je pense à la zone de régulation de Proisy dont l’efficacité a pu être appréciée. Il faudra, ensemble, poursuivre ce travail engagé pour que, demain, de tels événements ne se reproduisent plus ! ».
Jean-Jacques Thomas