Bien des philosophes ont abordé la théorie du chaos, certains y virent la solution extrême pour répartir à zéro et rebattir. Les guerres en sont les plus tristes exemples. La bourse n'y échappera pas et sa chute sera plus dure d'autant qu'elle est construite sur RIEN. Il s'agit bien d'un monde totalement virtuel fonctionnant sur la spéculation, des bruits de couloirs, des analyses financières tronquées. En bas , il y a les forces vives qui font tourner les entreprises et en haut dans les conseils d'administration se trouvent les sorciers du business qui comptent leurs profits les yeux rivés sur les courbes.On licencie 3000 personnes et l'action grimpe. Dans cette logique, un gros grain de sable ne pouvait que faire sauter la machine infernale à générer du fric. C'est maintenant, nous y sommes. Les banques américaines sont au bord de la faillite, les caisses sont vides. Les ménages américains endettés à vie à presque 100% n'ont plus de crédit, ne consomment plus . Et si l'Amérique ne consomme plus , les usines que sont la Chine, l'Inde et autres perdent un client majeur. Alors les courbes d'indice décrochent, petits et gros actionnaires vendent en catastrophe. Apocalypse now. Ce n'était que des chiffres, des échanges virtuels d'actions qui passaient d'une main à l'autre. Les traders gagnent de l'argent avec du vent. J'achète, je revends, j'encaisse. Mais où est passé l'argent investi par les porteurs ? Envolé. Demain les banques vont étaler leurs comptes sur la table. Le cauchemar va commencer.