Rooney : Calling the World

Si vous ne vivez pas à la manière des troglodytes, vous avez sans nul doute noter que les groupes pop rockers à l’arrière goût british avaient le vent en poupe. Rooney, cinq garçons surfant sur cette tendance, reviennent avec leur deuxième album « ».
Ca vaut quoi ? Direction la suite pour le savoir !


Franz Ferdinand, Artic Monkeys, the Kooks, Razorlight, Orson, Phoenix, etc. La liste est longue. La pop rock aux relents britanniques est franchement dans l’air du vent. Rooney vient s’y ajouter. Groupe de Los Angeles, sa musique évoque le milieu des années 80, période où le rock vibrait sur le son des Beatles et de Queen. Les noms sont jetés, la comparaison parfois prononcée par certains….
En tous cas, on l’aura compris, Rooney joue sur la tendance revival. Pour preuve, il suffit de jeter un œil sur la pochette de leur album, tirant un tantinet sur le kitsch.

Rooney est distribué par le label Geffen, label aux lettres de noblesse qui a produit Nirvana. Gage d’une certaine qualité artistique, Rooney laisse néanmoins un goût de déjà entendu.

Une pop toute en force mais sans finesse. Le premier single When Did Your Heart Go Missing reste un des rares morceaux appréciables de l’album.
Emmenés par la voix du leader Robert Schwartzman, les treize titres à la pop acoustique et au rock plus électrique, finissent par agacer. I should’ve been after you sonne comme un opéra rock sans conviction. Le titre Are you afraid of me nous provoque un long bâillement d’ennui. Quant à Owner of a lonely heart, aux sonorités heavy metal de seconde zone, laisse comme unique consolation un refrain qui se laisse écouter.

Bref, un album décevant sans réel intérêt. Mais tout reste à parier que Calling the world fera aussi bien que les 400.000 exemplaires vendus de leur premier opus éponyme. Les plus jeunes apprécieront la jovialité simpliste des morceaux…

Vidéo - Le clip
Rooney - When Did Your Heart Go Missing ?

Corinne Merchat