Il n'y a pas que le bio, le hallal, le casher... L'ignominie de l'idéologie du "pur/impur"...La discrimination alimentaire est plus insidieuse qu'on le croit. LEs autres, ces salauds,mangent "mal"... Souvent ça paraît moins grave que l'imbécilité des "saucisson-vin rouge" de larue Myrrha. Mais ça n'en et pas loin. Les goûts servent aussi à haïr et la gastronomie est un bon facteur de discriminartion sociale, de distinction, comme l' a analysée Goblot,puis son plagiaire.
"c'est dégueukasse", "beurk"...oublions le goût d el'aliment aisinsi méprisé: il est secondaire.Le tout est de s'affirmer, de montrer qu'oin ne fait pas partie des ploucs, des "beaufs" qui mangent de la bouffe vulgaire...des pauvres aussi, de ceux qui vont au maquedot, les salauds de jeunes.
Hé oui, la discrimination alimentaire mérite qu'on analyse son discours. Toutes choses égales, il ressemblefort à celui du racisme.LE saviez-vous?
En même,temps se joue le recul de la cuisine traditionnelle au profit d'importations exotiques... Car on s'ouvre a monde, si possible oriental. Et ce non-racisme culinaire s'accorde très bien avec le "racisme" social de ceux qui disent "beurk" devant un hamburger, parce qu'ils n'aiment pas ça (ce qui est leur droit),méprisent ceux qui en consommment et font mousser leur excellence,leur distinction. Il y a toujours une bonne raison de mépiser! Les pratiques alimentaires sont aussi affirmations du groupe, cohésion de la classe, de la caste,de la famille.
Ah! les autres,ils sont vraiment moches, non? enfin, y 'en a des bien...
Merci à mon père, chroniqeur gastronomique, qui m'a ouvert l'esprit surl'aspecrt social de ces discriminations!