veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai et pour les nouveaux lecteurs, prendre le temps de lire le descriptif, merci.
Oeil pour oeil, dent pour dent
Oui, mesdames et messieurs, les salauds et les salopes ne traînent pas tous dans les hécatombes des clubs de nuit, des bars. Ils sont partout! Et quand je dis partout... Je dis partout! Ah, je ne vais pas vous étonner de vous dire que j'ai en moi, cette vacherie d'être à ma manière, une certaine salope. Mais... Quel soulagement de savoir qu'ils sont une minorité, et sommes-nous aussi une minorité dans cette société et dans divers cas dénombrés dans ce monde?
Nous sommes minoritaires. Où est la majorité? Aux élections? Dans les votes? Je pense que oui... Quand il est question de faire une levée de fond pour un parti politique quelconque, la majorité se fraye une place aux urnes.
Quand il est question d'élever sa voix, la voix contre une injustice... Beaucoup de parlotte mais peu d'agissement, de là, la minorité. Et pourquoi? La réponse est simple: Certaines personnes ont la facilité de parler beaucoup et beaucoup démontrant leur force et ne sont que peureuses au moment de l'action.
Elles le feront minutieusement par en-dessous ou elles passeront par les autres. Puis, n'étant pas là pour en vérifier l'état de compte, ces personnes se font passer pour quelqu'un de bien, ayant bien agi. Hourra! Bravo!
En ce samedi fin d'après-midi, 22 janvier 2011, la lune de miel s'enneigeait joliment entre Genny et moi, à Québec.
Vivre ces heures différemment que la tradition des nouveaux mariés!
snorounanne - Et maintenant, on peut rentrer?
Geneviève Dubois - Tu es fatiguée, ma chérie?
snorounanne - Non... J'ai faim. (Un sourire épanouissant)
Geneviève Dubois - Il n'est pas l'heure du souper. On a pris une collation avant de louer cet engin de neige. Où mets-tu toute cette nourriture, dis-moi?
snorounanne - De petits creux d'estomac, tu en as pas?
Geneviève Dubois - Je ne m'appelle pas snorounanne. On prend ce sentier, d'accord? Il nous ramènera à la station des motoneiges.
snorounanne - Avec ce froid, tout ce que j'espère c'est que cette machine soit faite solide.
Geneviève Dubois - Tu crains? Allons! J'entends des motoneigistes derrière nous. (Continuant à rouler)
Certains diront que je suis une sorcière, d'autres un prophète de malheurs. Notre engin de neige nous avait lâchées à 1 kilomètre et demi de la station. Un bris mécanique, semblerait-il. Genny ne s'était pas trompée. Des conducteurs en motoneige sillonnaient le même sentier. Par chance! Car il n'y avait pas qu'un sentier dans ce parcours. Alors, ça été agréable d'enfourcher le siège du passager de ces deux sur trois motoneiges en solo. Il faisait un froid sec mais un froid à ne pas rester là sans broncher sur place, mesdames et messieurs.
Une dépanneuse était envoyée pour remorquer notre motoneige. Quant à nous deux, nous retournions à l'hôtel pour nous réchauffer et nous changer, puisque ce soir, j'invitais ma bien-aimée dans un restaurant avec vue sur des milliers de lumière et ces braves skieurs déballant les pentes.
22:35
Genny et moi, bien ancrées sur le sofa, ayant mis notre sexy nuisette pour la séduction nuptiale.
snorounanne - Pas mal le tien.
Genveiève Dubois - (sourire ricaneur) Le tien est tout simplement époustouflant!
snorounanne - Je craque pour toi.
Tout comme deux vieilles filles, quoi...
Geneviève Dubois - Ah oui? Un chandail à manches courtes, vert. C'est moi qui devrais craquer pour toi. Tu es si... oh! Les mots m'échappent! Tout à fait...
snorounanne - Nous sommes tout à fait uniques. C'est ce que j'apprécie chez toi. La simplicité.
Geneviève Dubois - Ce que j'apprécie chez toi, c'est... C'est ta spontanéité.
snorounanne - Allez, pose ta tête tout contre moi, trésor. (Posant sa tête, je caressais ses cheveux)
Geneviève Dubois - Tu t'es déjà posée cette question. Comment on se serait connues si cela n'avait été d'un accident et d'une congestion sur l'autoroute?
snorounanne - Le destin est tout tracé.
Geneviève Dubois - Oui. Mais... pour un instant, essayons d'éliminer le destin. Dans quelle autre circonstance, nous aurions été appelées à nous connaître?
snorounanne - Ben faut dire que ç'aurait pu être dans un journal régional, ou celui de Montréal. Tu es policière, donc...
Geneviève Dubois - Ma photo apparaissant dans un journal, tu m'aurais vue et tu aurais senti quoi?
snorounanne - Je sais pas... J'essaie de pas y penser.
Geneviève Dubois - Supposons que dans ce journal, cet article, on parlerait de moi, on divulguerait des choses. Bon, ça va sembler curieux, supposons, sur mon orientation sexuelle. Geneviève Dubois, agent de police de la ville de Sainte-Rose nous dévoile qu'elle est lesbienne.
snorounanne - (petit silence) Et?
Geneviève Dubois - Tu te rappelles de cet article, de cette page couverture sur le magazine 7 jours, tu apparaissais en gros plan.
snorounanne - Genny, j'avoue que je ne te suis pas. On se parlait de ce qu'on appréciait chez l'une et l'autre et tu dérives complètement sur autre chose.
Geneviève Dubois - Excuse-moi, ma puce. Je suis pas fine là. Tu as raison, j'ai dérivé. Et pour me faire pardonner. (me donnant un chaud baiser)
La suite par ce baiser, je vous la concède, mesdames et messieurs. Nous avions remarquablement eu un week-end en amoureuses. Et comme bien des gens ont cette expression dans la bouche. Congés, vacances terminées, on revient à la normalité.
À la normalité après un petit week-end en forme de coeur est équivalent à deux semaines sur le bord de la mer à faire la navette entre la chambre d'hôtel et le soleil. Ce n'est que figuratif. Genny et moi étions émerveillées de ces moments et c'était tout ce qui nous importait.
Le retour au travail, ce lundi 24 janvier 2011.
La neige, le froid, le soleil, le boulot, le stress!
snorounanne - Merci Dédé pour ce bon chaud café. Tu as le temps de t'asseoir?
Dédé - À vrai dire... (indiquant la porte) J'ai de petits trucs à vérifier.
snorounanne - (le téléphone sonnait) Tu ne veux pas connaître nos ébats amoureux du week-end? (décrochant l'appareil) Allô?
Dédé - Je t'attends dans les coulisses pour l'émission d'Humour. À plus.
snorounanne - Quoi? Juste une minute. (bouchant l'appareil) Dédé reste. (reprenant l'appareil) Vous me félicitez pour quelle raison, monsieur Péladeau? Comment? Oui... Oui il est ici. Hen, hen... (Bouchant l'appareil à nouveau) Assieds-toi.
Dédé - Bon... Très bien. (prenant place sur le fauteuil)
snorounanne - Je comprendrais tout si j'avais le magazine 7 jours sous mes yeux, vous dites. Il se fait que... (Dédé le déposait sur mon pupître sous mes yeux)
Prendriez-vous l'air bête, l'air vorace, l'air féroce en voyant une fois de trop votre photo en page couverture sur un magazine, alors que personne ne vous a approché pour une entrevue?
Moi si! Mes oreilles ont bouché, mes yeux n'ont cessé de cligner et ma tête a bourdonné des sons étranges.
snorounanne - C'est inutile... (parlant comme un robot au téléphone) Le magazine, je l'ai. (raccrochant)
Dédé - Crois-moi, j'aurais voulu t'en parler avant,...
snorounanne - (sur un ton presque paisible) Tu te la fermes. (prenant le magazine entre mes mains et gardant un silence presque trop paisible)
L'oeuvre de Evelyne Martin
Dédé - Elle s'est servie de tes confessions, entre autre celle donnée devant une tribune de conférenciers scientifiques, l'an dernier et celle... Eh bien, celle que tu lui as confiée quand elle était hospitalisée, je devine.
snorounanne - (feuilletant les deux pages) J'ai dit... La ferme.
Dédé - D'accord, d'accord, je ne parle plus.
snorounanne - Cette photo... De qui elle vient? D'où elle sort?
Dédé - C'est toi,...
snorounanne - Je suis pas si stupide! Je sais bien que c'est moi! Ce que je veux savoir, c'est comment elle est arrivée dans ce magazine?
Dédé - C'est chez toi, on dirait.
snorounanne - Oui, c'est chez moi. Il faut que quelqu'un ait fouillé dans mes affaires. Si c'est ma mère... Elle a été achetée. (Me levant sèchement du fauteuil avec le magazine et allant de pied ferme hors du bureau)
Dédé - Où tu vas comme ça? ( se levant et me suivant)
snorounanne - (marchant dans le corridor) Je vais lui arracher les deux yeux!
Dédé - Ah... Merde... (s'arrêtant sur place)
La porte était fermée et j'entrais sans frapper, faisant irruption comme une enragée. Evelyne discutait avec un couple et quand elle entendait la porte se refermer avec fracassement... Dédé fermait les yeux en priant... Et Evelyne se mettait, elle aussi à prier.
Sur le coup de la colère, je ne voyais rien et je retournais la pièce en la mettant sans dessus dessous. Je crois que le couple n'était pas demeuré dans son bureau pour admirer ce champ de bataille.
Et ce que je me rappelais après cette bousculade, fut l'émission d'Humour en antenne pour 16 heures. J'avais perdu la carte, le nord, la boussole quoi. Je m'étais exterminée de la mappemonde pour plusieurs... À bien y penser, pour plusieurs heures. Seule dans mon enclos, je ne souhaitais voir personne.
Monsieur Péladeau, Evelyne Martin, la grande boss que personne n'a encore vue... Je les sentais tous contre moi. Mais, en dépit de tout cela, il y avait cette mission de présenter cete émission à la télé devant des milliers de télé-spectateurs.
Lundi 24 janvier 2011, heure: 16:00
Ne forcez pas vos doigts... je suis armée de patience
snorounanne - Bonne fin d'après-midi mesdames et messieurs et bienvenue à cette émission d'Humour. Nous avions 2 sujets à en faire du blabla mais je serais pas vraiment bien à l'aise tant et aussi longtemps que je n'aurai pas fait ma montée de lait, comme certaines personnes aiment que je le fasse.
Vous la voyez peut-être... Evelyne... Derrière? Mais moi, j'ignorais tout le monde
- (prenant dans mes mains le magazine et la montrant à la caméra) Ah...! Quelle surprise! C'est Snorounanne d'Humour sur la page couverture du 7 Jours. (tournant la revue face à moi) Bien oui... Vous parlez d'une affaire, vous. C'est moi, l'authentique snorounanne qui a franchi un petit pas tombant dans un grand cratère lunaire.
- Vous l'avez lue? Vous allez courir l'acheter? Dépenser quoi... Deux dollars et quatre-vingt dix-neuf? Vous savez quoi? J'ai mûri sur le sujet. Vous me voyez là devant la caméra, avec cet air mordant, agressif.
- C'est peut-être bien que ce soit sorti. Il faut, selon la vie, ne pas craindre de ce qu'on a et de ce qu'on est. Apprendre à reconnaître nos valeurs et à en comprendre le pourquoi. Je suis, sans doute, à ce stade-ci. Et je remercie le magazine 7 jours et toute l'équipe ainsi qu'à Evelyne Martin, pour m'avoir mise en confiance et mettre ce côté weird, entre guillemet, ce vécu, ce que je vis... Eh bien, mesdames et messieurs, vous aurez de la lecture à faire. Voilà! Encore merci.
- Sans plus tarder, vous allez être étonné mais Les supercentres Walmart arrivent au Québec et au Manitoba!
Mon magasin préféré!
snorounanne - Le géant américain de la vente au détail Walmart investira environ 500 millions de dollars dans le développement d'une quarantaine de magasins d'ici un an au Canada. Fantastique! J'en rêvais! Y a pas assez de cochonnerie actuellement qu'y vont nous en bourrer d'autres.
- Le projet pourrait générer la création de 9200 emplois durant les travaux de construction et dans les nouveaux magasins. Je me demande si c'est pour accommoder la clientèle ou juste pour créer des jobs de plus? Et de se ficher de la clientèle?
- Walmart ouvrira ainsi pour la première fois des Supercentres au Québec et au Manitoba. Il en existe déjà aux États-Unis, mais aussi en Ontario, en Alberta, en Colombie-Britannique et en Saskatchewan. À quoi ressembleront-ils, mesdames et messieurs?
- Ces établissements offrent non seulement des produits d'épicerie et de boulangerie, mais aussi des légumes, des fruits et de la viande et de la charcuterie, en plus de tous les produits congelés et d'alimentation déjà disponibles. À Rosemère, on avait tout ça sauf des fruits, des légumes, la charcuterie, la fromagerie... Oh, je commence à comprendre! Ils veulent faire un super marché où on aura de tout, tout, tout! On n'aura plus besoin d'aller à l'épicerie traditionnelle comme Métro, IGA, Maxi, Super C!
- Au Québec, les trois premiers Supercentres seront aménagés l'été prochain dans des Walmart déjà en exploitation au nord de Montréal, dont deux à Laval et un à Mascouche. Hé les gens de Mascouche, gang de chanceux!
- Au Manitoba, Walmart ouvrira trois nouveaux « Supercentres » l'été prochain, tous les trois à Winnipeg. Au sujet des plans pour les autres provinces, les emplacements précis des nouveaux magasins seront annoncés au cours des prochaines semaines et des prochains mois.
- Walmart comptera, à la fin de ce mois, 325 succursales au Canada dont 124 « Supercentres ». L'annonce aujourd'hui permettra à l'entreprise de porter son total de succursales à 333, d'ici janvier 2012, incluant 164 « Supercentres » et 169 magasins au rabais.
- Une menace pour les autres épiciers. Pour les autres chaînes d'alimentation bien implantées au Québec, l'arrivée des « Supercentres » de Walmart représente un défi majeur. Eh oui... à chacun de tirer du profit. Pis Métro l'épicerie est déjà très exhorbitant et IGA donne pas sa place. Les consommateurs feront leur plaisir à sélectionner un Supercentre commercial avec de tout tout tout!
- J'irai voir ça. Les grandes surfaces à bon prix. (vérifiant les notes, le prochain sujet à discuter)
- Apprendre à ranger ses jouets... Ouais... Les mamans. Un peu de lecture à ce propos:
- C'est l'heure de ranger les jouets! Comment motivez-vous vos enfants à participer? (déposant mon stylo sur le pupître) Simple! Vous leur dites, mon petit chéri ou ma petite chérie, yé l'heure de ramasser tes jouets, pis tes vêtements. Et s'il ne le fait pas. Rangez-le dans le placard, lui aussi ou elle aussi. Vous verrez lequel des deux flanchera. Non non non! Je plaisante, vous savez bien? (sourire)
Une mornifle derrière la tête, à cette p'tite démone!
snorounanne - Votre enfant ne veut pas ranger ses jouets
Encouragez votre enfant à participer à certaines tâches ou à faire des corvées peut s'avérer frustrant. Essayez d'éviter de vous engager dans une guerre de volontés. Pauvre maman... Je parle de la mienne. Elle en a enduré des crises avec moi... (secouant de la tête)
- Prévenez-le que ce sera bientôt l'heure du rangement.
Faites-en un jeu ou présentez cette corvée comme une activité que vous faites ensemble. Pour que ce soit quelque chose d'agréable pour vous deux, demandez-lui, par exemple : « Combien de temps nous faut-il pour ranger tes jouets? » ou dites-lui : « Allons coucher tes jouets. » Ben oui, allons coucher tes jouets.... Non mais... ça l'air bébé lala... Enfantin! Ça tient pas debout! En tout cas!
- Encouragez-le à participer aux prises de décisions. Laissez-le, par exemple, choisir entre ramasser les animaux en peluche ou ranger les briques à assembler. On se croirait dans un centre de réadaptation pour jeunes, ma foi! Un dressement d'enfant... Mais où sont passés l'éducation de nos parents dans cette génération-ci? Je poursuis la lecture.
- En lui permettant de faire des choix, vous lui faites comprendre que vous respectez son individualité. Les enfants sont plus enclins à collaborer s'ils ont l'impression qu'ils ont leur mot à dire.
Soulignez sa contribution au rangement et félicitez-le pour son comportement. Donnez-lui un 5 dollars...
- Pensez à définir des limites et à faire preuve de cohérence. Il peut vous sembler plus simple de mettre sa chambre en ordre plutôt que de lui demander de participer aux corvées. Calibouère! Ça peut bien être toute une corvée d'être parent, de nos jours. Je comprends pourquoi le taux de dépression est à la hausse...
- Vous risquez, toutefois, de l'inciter à essayer de gagner du temps ou à se dérober à l'avenir lorsque le moment de ranger ses affaires viendra. Faites preuve de patience, et rappelez-vous qu'il faut beaucoup de temps pour apprendre à accomplir des corvées dans la joie. Je démissionne! Non merci... pas pour moi, l'oeuvre d'être mère. Entre vous et moi, ce serait pas plus simple de lui dire une fois, tu ramasses tes jouets, tes vêtements. L'enfant s'obstine à ne pas le faire. Vous le faites à sa place et vous jetez tout ça dans un sac vert et aller le porter dans la poubelle, dehors. Fini!
- Il va y réfléchir à deux fois avant de chigner, je vous le dis. Bon! On me fait signe qu'on doit passer aux pauses commerciales. Alors, allons-y! À tout de suite, mesdames et messieurs.
17:00 TVA Nouvelles
Tandis que les nouvelles à TVA déroulaient, je me rendais à mon bureau, ma loge privé, mon petit univers. J'avais terminé, pour cette heure, ce boulot.
Il y avait eu un autre changement à l'horaire sur l'émission "snorounanne reçoit ce soir" Elle passait en direct d'ici moins de trois heures. Je devais donc rassembler toutes mes notes pour cet interview. Du pain sur la planche. J'affirme que cela me plaisait. J'étais emportée par de grandes vagues émotionnelles. Ma colère s'était refroidie, disons.
Et je ne laissais encore personne s'approcher de moi, ni entrer dans le bureau. Les Evelyne, les Dédé, les Pierre Karl Péladeau, la grande boss secrète et mystérieuse, ma mère et ni Genny ont eu la chance d'intervenir. Quand je dis personne, c'est donc personne. Je m'étais refermée sur moi-même dans ma sphère.
Tous les appels téléphoniques et les appels sur le cellulaire ont été ignorés. Genny en était très perturbée et chagrinée. Mais c'était comme ça. Je me sentais trahie par tout ce monde que j'affectionnais.
Heure 20:06 L'émission était en cours:
snorounanne - Bonsoir à tous et à toutes! Je vous souhaite la bienvenue à l'émission snorounanne reçoit ce soir. Et ce soir, la présentation sera totalement différente, pourquoi? Parce que... Parce que... Je n'ai pas de réponse à cela... J'enchaînerai avec le défilement du profil de notre belle invitée, mesdames et messieurs.
- KT Tunstall! Ça vous dit quelque chose? Elle est née Kate Tunstall le 23 juin 1975 à Edinburgh. Et c'est où Edinburgh? Hen? Au... Au Royaume-Uni? Bon merci. La recherchiste a oublié de l'écrire. Elle est une auteur-compositrice britannique, d'origine écossaise du côté père et chinoise côté mère. Sa musique varie du folk à des titres plus pop.
- Kate Tunstall a grandi dans la ville universitaire de Saint Andrews. Elle a passé son enfance dans les collines écossaises avec ses parents. La musique n'avait jamais vraiment fait partie de sa vie jusqu'à ce que son frère aîné découvre les joies du metal.
"Je m'asseyais souvent devant sa chambre et j'enregistrais sa musique à travers la porte." « J'étais à fond dans les livres de science-fiction étant gosse. Mon papa est physicien et il avait l'habitude de nous emmener mes frères et moi dans son laboratoire quand nous étions petits. Nous jouions à des jeux avec de l'azote liquide et des générateurs Van de Graaff. Il avait les clefs de l'observatoire de l'université St Andrew et il nous réveillait au milieu de la nuit pour nous montrer la comète de Halley. C'est en partie pourquoi l'album s'appelle Eye To The Telescope. »
- KT Tunstall a appris le piano, puis la flûte "Je suis sûre que j'ai appris à chanter parce que quelqu'un m'a donné une bande d'Ella Fitzgerald - elle était mon professeur de chant."
- Pendant son adolescence, KT Tunstall a commencé à écrire ses propres chansons, "Mais c'était juste des idioties à l'eau de rose dégoulinantes d'amour, un vomi complet d'amour pour petit chien. Mais moi, je croyais que c'était génial." À 16, elle a appris la guitare, s'entraînant avec un livre de musique. C'en est fini de ce sentimentalisme qu'elle juge alors excessif.
- Elle remporte une bourse à l'école du Kent dans le Connecticut, en Nouvelle Angleterre et participe à des concerts avec les Grateful Dead et 10,000 Maniacs. Elle a également formé son premier groupe, The Happy Campers, et a joué dans de nombreux concerts populaires. "Après la deuxième semaine où je jouais une musique très ouverte, j'étais leur 'invitée spéciale d'Écosse ! " se rappelle-t-elle."
- Eh bien la voici, mesdame et messieurs avec ce hit que vous avez entendu nombreuses fois à la radio, au palmarès!
Elle aussi m'a entièrement chavirée...
snorounanne - L'incroyable KT Tunstall!
Ce soir à l'émission, KT Tunstall
Elle a fait une tournée au club soda, à montréal, fin novembre 2010!
Pour prouver que j'avais atteint de la maturité et de la débrouillardise, j'avais fait appel à un taxi pour rentrer chez moi. Cela signifiait: Ne me dérangez pas, s'il vous plaît!
Livrée à moi-même, seule dans la chambre, je me laissais choir sur le bord du lit, vidant toutes les larmes de mon corps et l'impuissance de ne pouvoir rien faire envers le destin. Le téléphone sonnait, le cellulaire... J'en sais rien. Je l'ai mis "mort".
Il n'était pas question d'entrer en contact avec le physique. J'avais besoin de crier mon désarroi à ce qui vous paraîtrait hors du commun, du réel. Mais voilà... La peine, la mienne, vous sera incomprise et vous sera égale.
Le signal! Vous l'entendez? C'est maintenant que vous avez droit à appuyer sur le bouton jouer de l'audio. C'est cette chanteuse KT Tunstall. Et c'est vrai... Elle n'est pas grande de taille mais elle est explosante sur la scène!
Merci d'être passé en lecture. Je vous serez fidèle aussi. Passez une bonne fin de la semaine et un beau week-end! À bientôt, bisous!
Au Club Soda, à Montréal, fin novembre 2010