L'Alliance pour les Droits de la vie dénonce l'orchestration opérée par le lobby de l'euthanasie pour légaliser l'euthanasie

Publié le 02 novembre 2010 par Adv

Paris, le 1er novembre 2010
 
 
L’Alliance pour les Droits de la vie dénonce l’orchestration opérée par le lobby de l’euthanasie pour légaliser l’euthanasie, en France et lancera le mardi 2 novembre un Appel au monde politique sur ce sujet.
 
Une nouvelle fusée à trois étages est aujourd’hui lancée par les partisans de l’euthanasie :
-   Un sondage habile : il joue sur la  confusion des esprits pour la définition de l’euthanasie, car ce que les Français refusent, c’est l’acharnement thérapeutique et les souffrances inutiles ;
-   Une récupération indécente du jour dédié à la commémoration des défunts, le 2 novembre, jour de silence et de pudeur pour les familles endeuillées,
-   Une Nième offensive législative avec la proposition de loi socialiste visant à légaliser l’euthanasie en France qui sera débattue au Sénat le 16 novembre prochain.
 
L’Alliance pour les Droits de la Vie dénonce cette orchestration. Pour son président, le docteur Xavier Mirabel : « Le texte de la proposition de loi socialiste doit être décrypté avec attention car il utilise des formulations habiles, propres à attraper les indécis.»

1. Le texte ne parle pas d’euthanasie, mais d’ « aide active à mourir » ; c’est une dissimulation de la réalité de l’acte qui consiste à mettre fin aux jours d’une personne malade ou dépendante et désespérée ;
2. On prétend promouvoir « une loi visant non pas à dépénaliser purement et simplement l’euthanasie mais à reconnaître une exception d’euthanasie strictement encadrée par le code de la santé publique. » Or, en entrouvrant la porte à l’euthanasie, c’est bien « le droit de choisir sa mort » qu’on veut imposer. Quand on les pousse dans leur retranchement, on découvre que les leaders du mouvement pour l’euthanasie n’accordent pas de prix à la vie d’une personne handicapée ou dépendante. Ils n’hésitent pas non plus à avancer des raisons économiques à la société de l’euthanasie qu’ils désirent instaurer. »
3. L’euthanasie envisagée pourra être administrée à « toute personne majeure, en phase avancée ou terminale d’une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable, infligeant une souffrance physique ou psychique qui ne peut être apaisée et qu’elle juge insupportable. » Cela signifie que cette euthanasie ne se limiterait pas à des personnes en fin de vie, mais à toute personne gravement malade ou dépendante, et qu’il suffirait qu’elle se considère comme endurant une souffrance psychique insupportable… L’Alliance dénonce ici le suicide assisté, sans véritable encadrement, quelles que soient les précautions oratoires utilisées.
4. L’exposé des motifs du texte valorise des exemples étrangers qui, en réalité, n’ont pas fait leur preuve. Au Pays-Bas, en Belgique et en Suisse, les scandales et dérives se multiplient : euthanasie des mineurs, développement de l’euthanasie clandestine en marge de la loi, mises en garde de l’ONU contre ces outrances, et même émigration de certaines personnes âgées dans des pays limitrophes (en Allemagne notamment) qui craignent pour leur existence.
 
L’Alliance pour les Droits de la Vie  continue à soutenir fermement la voix choisie par la France : ni acharnement thérapeutique, ni euthanasie. Elle demande l’application accélérée des promesses gouvernementales en faveur des soins palliatifs et des droits des personnes en fin de vie et de leurs proches. Par son service d’écoute www.sosfindevie.org l’Alliance constate qu’il y a un grand malentendu : beaucoup de Français imaginent que la seule façon d’échapper à l’acharnement thérapeutique, c’est l’euthanasie.
 
La vraie réponse à leur peur se situe dans le développement d’un accompagnement de fin de vie qui soit respectueux de la dignité des personnes devenues vulnérables, jusqu’au terme naturel de leur vie. C’est le sens de l’Appel qu’elle lancera demain, 2 novembre au monde politique.