Paris, le 25 novembre 2010
L'Alliance pour les Droits de la Vie s'élève contre la caution apportée aujourd’hui par Valérie Pécresse, ministre de la Recherche, aux deux chercheurs les plus emblématiques de la recherche sur l'embryon. Les professeurs Menasché et Pechanski ne cessent de faire pression pour débarrasser leur pratique de tout encadrement éthique.
Contrairement à ce que croit devoir affirmer Madame Pécresse, on n'est aucunement "obligé" d'utiliser et détruire l'embryon humain - par ailleurs conçu dans le but de pallier l'infertilité d'un couple - comme s'il s'agissait d'un matériau de laboratoire :
- Sur le principe, la fin (thérapeutique) ne justifie pas les moyens (l'instrumentalisation de l'être humain) ;
- En pratique, rien ne montre que le sacrifice de l'embryon humain soit en mesure de sauver le reste de l'humanité des grandes maladies.
« Nous nous interrogeons sur les conflits d’intérêt en jeu derrière cette « course à l’annonce » autour d’essais cliniques, qui suscitent de faux espoirs chez les malades », précise le docteur Xavier Mirabel, président de l’Alliance pour les Droits de la Vie.
Pour l'Alliance pour les Droits de la Vie, seules les recherches respectant les êtres humains au stade embryonnaire ne « sacrifient » pas « les règles éthiques » et devraient bénéficier des financements publics et privés.
L'Alliance demande
- une interdiction claire de la recherche impliquant la destruction d'embryons humains, - un moratoire sur la congélation d'embryons,
- l’orientation vers les recherches alternatives. Ainsi, les cellules du sang de cordon ombilical et les cellules souches adultes offrent des perspectives thérapeutiques réelles, tout en respectant la dignité de l’embryon.