Les moyens financiers ne suffisent pas pour assurer l’insertion des jeunes

 un article de frat mat au sujet du Fonds national de Solidarité (FNS)

Le financement n’est pas le seul déterminant pour régler les problèmes d’insertion des jeunes. Il faut pouvoir lever des préalables liés à la qualification, la compétence en termes de savoir-faire, capacité à monter et piloter un projet. La cerise sur le gâteau doit être la volonté en amont du jeune entrepreneur de réussir. Mais bien sûr, un renforcement des capacités de celui-ci en gestion des projets ou de l’activité s’impose toujours. Telle est en substance ce qu’a révélé à la presse, M. GUEI BLE, directeur général du FNS, vendredi dernier à Grand Bassam, au sortir du séminaire d’évaluation des résultats de l’expérimentation du dispositif FNS, en vue d’en tirer des enseignements et de dégager des perspectives de son développement. En outre il a admis la nécessité d’actualiser le dispositif légal et réglementaire du FNS, pour le mettre en adéquation avec la norme relative aux banques et établissements financiers opérant dans l’espace UEMOA ; Le FNS étant un établissement public national devra s’inscrire dans un cadre institutionnel approprié pour jouer pleinement le rôle qui est attendu de lui. Aussi, étaient invités à ce séminaire précédé par la 13^e session du conseil de gestion du FNS, des représentants de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire, du ministère de la Jeunesse, et de l’emploi, et des juristes conseils, celui du plan et du développement notamment ceux du DSRP et le cadre intégré de la plate forme de service, dédié à l’insertion professionnelle des jeunes.

Il y a eu la convergence des vues entre les banques et le FNS qui ont pu relever ensemble les obstacles aux financements massifs des projets de création d’entreprises ou d’activités génératrices de revenu. En termes de bilan, le FNS qui a pour vocation la promotion de l’emploi jeune est apparu comme une structure nécessaire, d’autant que le dispositif pertinent mis en place lui permet de jouer son rôle. Quoique l’accompagnement et l’encadrement des personnes qui ont de l’expertise s’imposent pour aider aux mieux les jeunes entrepreneurs bénéficiant d’un financement. Le dispositif semble être maitrisé dans ses règles, procédures et mécanismes de gestion, en ce sens que selon son directeur général, il ne permet pas à des jeunes de disposer de flux financiers en vue d’en faire un usage autre que celui escompté. Ce sont naturellement les leçons tirées de l’expérience des fonds sociaux, selon le DG du FNS, qui ont permis d’apporter des réglages nécessaires, pour rendre le dispositif plus fiable. Sur le volume des demandes réceptionnées par le FNS, 57% sont rejetées. Parce que n’étant pas aptes au financement. A contrario, 20% sont recevables et nécessitent d’être approfondies avant d’obtenir un financement, a conclu M. GUEI BLE.

Source : fraternité matin du 26/01/2011