Un rezo socio, cékoi ?
Ben, c'est dit dans cette vidéo assez lacanienne.
Avec un gros titre provoc pour attirer l'internaute masqué et figurer tout seul sur une page Google avec "cathédrale" et "Facebook", quoi que non, c'est déjà pris. C'est fou, d'ailleurs, quoi que vous cherchiez, il y a une liste de sites Google.
Allez-y, tapez deux mots au hasard, deux noms, deux lieux, deux ce que vous voulez. Google vous indique le chemin.
Facebook, c'est World of Warcraf banalisé. Vous y faites évoluer votre personnage comme dans un RPG. Vous vous inscrivez dans des guildes (j'aime) touristiques, plus ou moins et vous cancannez avec votre cheptel d'amis. On y poke à tout va. Une grosse cour de récré parce que ce n'est pas vraiment des amis, hein ? Plutôt des relations qui balancent quotiennement les miasmes de leur culture, les photogénies de leurs frasques, les blagounettes à dix sous qui transitent, intestinales. Plus les fakes. Hein ? Les fakes ? De toutes façons, tout est plus ou moins fake là dedans. Votre moi avatarisé y brille comme une poupée gigogne sans fond. Je poste donc je suis. Et je ne suis que ce que je poste. D'où toutes ces postures. Et effectivement (Lacan encore) le statut, c'est votre statue. Twitter est du même ressort, plus abstrait, par lequel on pousse son perso virtuel en élucubrations épisodiques de 140 caractères. Et puis, Foursquare, j'y suis, j'y reste ; c'est d'un tribalisme ! je vous ferai grâce de Quora qui est le "to be or not to be" ultime du geek. Si Shakespeare avait eu Quora, il l'aurait eueu, sa réponse...