Madame de Sévigné a dit :
« Les choses singulières me réjouissent toujours beaucoup. »
Mettre en vers la prose talentueuse de Maupassant, voilà quel a été le plaisir, le challenge du ‘rimeur imbécile’.
Si j’ai pris plusieurs libertés avec des situations, des noms de personnages et de lieux, ce fut pour rimer le plus correctement possible. Si des puristes scandalisés vont jusqu’à me traîner en justice pour malhonnêteté intellectuelle ou détournement littéraire, je m’en
réjouirais car le retentissement d’un tel procès me procurera une publicité gracieuse !
A ce propos, les traductions en français de certaines chansons américaines ou britanniques respectent-t-elles toujours les paroles originelles ?
Par ailleurs, je me suis efforcé d’écrire en vers courts.
Cette manière de faire devrait réjouir ceux qui n’ont pas suffisamment de temps pour lire. A leur attention, petite cerise sur le gâteau : je n’ai parfois retenu que de courts extraits des nouvelles car ils me paraissaient suffisamment représentatifs de l’histoire racontée par le maître.
D’avance, je demande pardon à la minorité des exégètes, et j’espère qu’une large majorité de lecteurs seront divertis agréablement par cet « exercice de style. »
J’aspire en tout cas à la miséricorde de G. de Maupassant puisqu’il a écrit lui-même : « J’ai appelé les lycées, collèges et pensions des établissements de torture morale.
Si la race humaine est chétive, poussive, malade et si tous nos organes débilités sont atteints de dix mille sortes de lésions…nous le devons à l’abominable système d’éducation adopté sur la terre entière … »