Mais revenons un peu sur le film. Cela fait cinq ans maintenant que ce blog existe, et depuis à peu près le même laps de temps, je suis conviée aux visions-presse. Donc je vois de nombreux films par mois..De tous les accabits, français, anglais, allemand, asiatiques, comédies, drames, biopics . Parfois des films moyens, parfois des daubes, des navets, souvent de petites perles mais aussi des Chefs-d'Oeuvre! The King's Speech fait partie de cette dernière catégorie. Et si parfois il m'arrive de commettre des articles négatifs quand je n'ai pas aimé, et dans ce cas les mots me viennent facilement, lorsque je suis bluffée , il m'est difficile de transcrire toutes les émotions ressenties sur papier...Pour "Le Discours du Roi" les mots me manquent...I am "Speechless". Mais je vais quand même essayer...Ce film est un monument!. Des acteurs époustouflants, des dialogues percutants à l'humour grinçant, des décors parfaits, et une reconstitution très soignée D'autre part, il véhicule de riches émotions, et les manoeuvres politiques (car dans chaque cour qui se respecte il y en a) sont subtilement mises en scène. Tom Hooper parvient à conférer à son film, un message d'une étonnante universalité, tout en rendant au 7ème Art, sa notion première, celle de raconter une histoire par l'image, tout simplement. The King's Speech, un film naturellement raffiné!
En conlcusion, je dirai que pendant toute la projection, je n'ai pas eu le temps de réflechir aux courses à faire, ni au mails qui m'attendaient probablement à la maison, et encore moins au temps qu'il fait. Captivée par la solidité du scénario, et le perfectionnisme minutieux de la mise en scène, et la présence hallucinante des comédiens, je n'ai pas vu le temps passer....Longtemps après le mot FIN, j'étais encore dans le film...Et dire que juste après dans la salle d'à côté, on nous projetait "Sanctum" produit par James Cameron...et bien...je n'en dirai pas plus, parce que qu'il n'y a pas grand'chose à en dire..
The King’s Speech ( Prix du Public au Festival du Film de Toronto en 2010 et Golden Globe) retrace l’histoire véridique du roi George VI (Colin Firth), qui, pour vaincre ses problèmes de bégaiement, bénéficia de l’aide du logopède Lionel Logue (Geoffrey Rush). Juste après la mort de son père et l’abdication peu glorieuse de son frère Edward, Bertie (Colin Firth), qui a souffert d’un grave problème de bégaiement toute sa vie, est couronné roi George VI d’Angleterre. Son pays est à l’aube d’une guerre et le peuple réclame désespérément un leader en ces temps difficiles. Sa femme Elizabeth (Helena Bonham Carter) décide alors de contacter le logopède un peu loufoque Lionel Logue (Geoffrey Rush) pour aider George à améliorer sa diction. Malgré un départ difficile, la méthode peu orthodoxe de Lionel porte finalement ses fruits : le roi acquiert non seulement de l’assurance pour s'adresser à son peuple, mais une véritable amitié naît entre George et Lionel