LinkedIn : visualiser votre réseau professionnel avec InMaps

La force de l’Internet se manifeste en grande partie, dans la capacité de navigation que permet le réseau. Joël de Rosnay, Extrait de Les Dossiers de l’Audiovisuel

J’aime régulièrement demander à mes contacts leurs critères de sélection pour intégrer telle ou telle personne sur les différents réseaux sociaux qui sont les leurs.Il y a ceux qui les ouvrent au plus grand nombre, ceux qui ne laissent l’accès qu’aux gens qu’il connaissent dans le réel ou encore ceux qui réalisent un mix de tout cela et ne prennent dans leur réseau que ceux qui leur ont été recommandés par des personnes connues (sorte de parrainage) et poke Charles Liebert avec qui j’ai eu plusieurs échanges sur le sujet

Ce sont des questions récurrentes à mon esprit et elles trouvent une résonance particulière quand des outils permettent de cartographier un des dits réseaux. Ce qui est le cas du nouvel outil sorti fraîchement du lab de LinkedIn : InMaps.

Je saute le pas et vous montre mon graphe :

La cartographie représente les différents groupes (symbolisés par des couleurs variées) avec lesquels vous êtes en lien : anciens collègues, employeurs, les actuels, vos hubs, vos proches… Vous pouvez d’ailleurs nommer chacun des groupes de couleur pour plus de lisibilité. Les points les plus importants représentent les personnes les mieux connectées, vous pouvez donc faire un tour sur leur profil pour tenter de trouver dans leur répertoire des personnes qui pourraient avoir un intérêt pour vous et développer votre réseau, vous créer des opportunités de business.

InMaps pourrait avoir l’air d’un gadget et pourtant, nous sommes assez nombreux à en réaliser des cartographies histoire d’impacter visuellement nos clients ou prospects pour leur dire où ils se situent et comment éventuellement rectifier le tir. L’usage est déjà là : au moins vous dire où vous vous situez et comment optimiser votre réseau. Si votre activité de networking est homogène ou non donc d’une certaine manière si vous vous dispersez ou pas, si vous êtes plutôt connecteur ou non. Autant d’information qui pourrait servir à vous qualifier si vous intéressez un chasseur de tête ou un éventuel employeur pour cela il faut que votre graphe soit visible des autres.

L’arrivée de ce genre d’outil doit, au moins dans un premier temps, faire prendre conscience de la nécessité de réguler ses mises en relations au risque que votre graphe parle pour vous mais sans raconter réellement qui vous êtes ou vos liens avec les personnes en questions. Personnellement, je refuse les mises en relation au titre « d’ami » sur LinkedIn quand je ne connais pas la personne. Sans doute l’extrapolation de Facebook fait que tout individu sur les réseaux est un « ami » mais si, sur Facebook mon niveau d’exigence est différent, sur les réseaux professionnels je reste plus stricte pour qu’il soit qualifiant.

Ma conclusion intermédiaire à ce stade de maturation de ce genre d’outils et des usages associés est que : je voudrais pouvoir offrir la plus grande qualité à mes contacts s’ils veulent piocher chez moi des mises en relation, ne pas les abuser en leur laissant croire que je suis amie avec untel ou untel ou encore que j’ai travaillé avec tel autre. Peut-être que le ménage dans ses réseaux devraient être possible sans vexation, ces outils sont peut-être une invitation à une réflexion sur la manière dont nous construisons ou pas nos relations.

Et votre graphe? Il raconte quoi?

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