Dystopie, Lumières, lectures obligatoires

Dystopie:
Grande nouvelle! Eh oui! J'ai terminé de lire V for Vendetta (finalement!). En effet, j'ai terminé tout ça dimanche après-midi et immédiatement après, j'ai regardé le film de nouveau (au long cette fois-ci). Tout simplement excellent. Comparé à la bd, le film est différent mais tout aussi bien adapté à notre contexte politique. De même, il semble que les frères Wachowski ont véritablement su transposer l'essence à l'écran tout en y ajoutant le rythme nécessaire pour en faire une expérience cinématographique captivante.
D'autres part: J'ai acheté et lu Game Over 2: No Problemo et c'était bien. Pas vraiement décevant (car il n'y a pas de surprise, c'est exactement ce à quoi on s'attend) mais tout de même...comment dire...pas exactement satisfaisant non-plus. Je crois, cependant, que cette attitude n'est dûe qu'au fait que je me fais trop vieille pour les Dupuis tout public.
Aussi: J'ai commandé Les Allumeuses. J'ignore quand ça va arriver...Mais ça va arriver un jour! (ce qui est déjà mieux que jamais.)
Lumières:
Je sais pas pourquoi mais quand j'étais au secondaire, j'avais une sainte horreur de la littérature du Siècle des Lumières. Pourtant, aujourd'hui je me rend compte que j'aime bien: J'ai dévoré Baumarchais (Le Barbier de Séville et Le Mariage de Figaro) et je me suis délectée en lisant Jacques le Fataliste de Diderot. Seul bémol: Manon Lescaut. (Et aussi Rousseau que je n'ai jamais pu supporter).
Mais bon, suite à cette réflexion, j'ai entamé Candide de Voltaire, tout simplement pour le plaisir, et, jusqu'à présent, je ne me suis pas trompée. La virulence de Voltaire est une source continuelle de rire et de plaisir.
Lectures obligatoires:
Je continue de lire Bonnefoy et j'ai entamé Un vent se lève qui éparpille de Jean-Marc Dalpé. Ce roman est captivant mais franchement déprimant. Pour en faire un tableau rapide: inceste, suicide, meurtre, abus dans un nord ontarien austère. Tout ça dans une écriture disloquée qui se veut être poétique (et qui par moment l'est) mais dont l'absence de grammaire (et surtout de ponctuation) peut causer certains maux de têtes à force de déchiffrer.
Le verdict? Mitigé. L'histoire est bonne et la forme est à la fois originale et efficace. L'effet souhaité est produit. Mais quel casse-tête! Sans doute qu'un lectorat qui n'est pas déterminé ou encore peu expérimenté ne prendra le temps/ la peine de s'attaquer à cette oeuvre.