Les impressions restent un point noir dans les entreprises

Publié le 26 janvier 2011 par Frédéric Bordage @greenit

Un article précédent démontrait les économies potentielles en terme d’impressions papier :

http://www.greenit.fr/article/bonnes-pratiques/diminutions-des-impressio…

Une étude d’OKI révèle que malgré la présence de politiques de réductions des impressions en entreprise, celles-ci restent trop souvent inconnues ou ignorées par les salariés ! Avec pour conséquence un gaspillage hors norme !

Voici les chiffres clé que j’ai sélectionnée, le reste étant disponible à la source :

_1740 entreprises interrogées dans 16 pays Européens dont 240 Françaises

_72% des salariés Français ne connaissent pas la politique d’impression de l’entreprise

_27,9% des entreprises appliquent des règles recto/verso ou noir et blanc.

_16% indiquent « n’imprimez ce mail que si nécessaire »

_20% des entreprises externalisent leurs impressions chez des sous-traitants (cartes de visites, documents etc.…)

_Une entreprise sur cinq utilise la fonction recto/verso, pourtant 36,1% des sondés possèdent l’équipement capables de le faire

Que conclure avec ces quelques chiffres ? Tout d’abord beaucoup d’entreprises prennent engagements dans des politiques de réduction de leur impact environnemental, que ce soit pour les impressions ou d’autres choses (énergie, déchets etc.…), cependant l’engagement ne suffit plus et il est grand temps de faire comprendre que les salariés et utilisateurs restent la clé d’une politique environnementale réussie, d’autant plus lorsqu’il s’agit de faire perdurer celles-ci dans le temps. Messieurs les responsables environnementaux ou DSI, la mise en œuvre d’une politique environnementale réussie ne s’arrête pas à la porte de votre bureau !

Un autre élément me frappe, c’est la sous-traitance, l’externalisation des impressions, celle-ci semble être une forme de justification du transfert de la responsabilité environnementale à son sous-traitant. Et pourtant il en va également de la responsabilité de l’entreprise de choisir correctement ses sous-traitants en y considérant autre chose que l’argument « prix », mais en y intégrant également une obligation de certification tel qu’imprim’vert ou des logos tel que FSC/PEFC, rien n’empêche dans les clauses d’appel d’offre (s’il y en a) d’y apposer une obligation de noir et blanc, recto verso ou autres actions vertueuses, car finalement qui se soucie d’obtenir une carte de visite colorée et à la résolution d’impression maximum ?

Je pourrais pousser bien plus loin la réflexion sur ce sujet, mais je m’en arrêterais là afin de conserver une certaine « lisibilité ».

A mon sens une politique environnementale réussie pourrait se résumer en un terme : COMMUNICATION ! (qui de plus représente également certains services dans les entreprises, pourquoi ne pas faire appel à leur compétence pour les communications environnementales interne ?)

Et vous êtes vous informé des bonnes pratiques en entreprises, des politiques environnementales, de ce que l’on attend de vous ? A vos commentaires !

source : http://www.oki.co.uk/press-centre/press-releases/detail.aspx?id=tcm:122-… et http://www.datapressepremium.com/rmdiff/2006091/diff_20138268060.pdf