Mort d’un adolescent : Quick est-il en cause ?

Vendredi soir, à Avignon, un père et son fils ont été malades après avoir mangé dans un restaurant Quick. L’adolescent de 14 ans est mort des suites d’un œdème. L’autopsie n’exclut pas la thèse de l’intoxication alimentaire

L’adolescent décède d’un œdème

Après avoir mangé le même sandwich, un père et son fil âgé de 14 ans sont tous deux pris de vomissements et de violents maux de tête. Samedi matin, selon Le Parisien, l’adolescent chute devant sa mère et sa petite soeur, inconscient. « Mon autre petit-fils, âgé de 17 ans, qui était présent, a tout tenté pour réanimer son frère, mais c’était trop tard. Le petit s’est effondré, c’est incompréhensible », témoigne Marie-Laure Orset, la grand-mère du jeune garçon. Ce dernier était déjà mort lorsque les secours sont arrivés.

« La thèse de l’intoxication alimentaire n’est ni écartée, ni avérée »

Pour le procureur : « La thèse de l’intoxication alimentaire n’est ni écartée ni avérée. Ce garçon, d’après l’autopsie, est mort des conséquences d’un œdème cérébral et pulmonaire, mais la raison pour laquelle il a fait cet œdème n’est pas connue ». D’autres analyses bactériologiques, virales et toxicologiques sont en cours. Vaucluse Matin indique que deux autres personnes ont également souffert de malaises après avoir déjeuné ensemble samedi dans un autre Quick. Il semblerait, selon un médecin, qu’ils aient été victimes d’une « possible intoxication alimentaire ».

Quick réfute son implication dans cette affaire

Jacques Charret, le président du groupe, a fait part de la « consternation » de son entreprise suite au drame. Il témoigne cependant de sa confiance envers le protocole de sécurité sanitaire de Quick. Selon lui, ce décès est un « cas isolé ». Le PDG a en outre rappelé les contrôles sanitaires dans les 377 établissements de l’enseigne en France. Après avoir été fermé par la préfecture du Vaucluse par précaution, le fast-food a mis un numéro vert à disposition des clients, le 0800 004 084.

Lauren Clerc