Comme vous savez, cette année les 7 concerts des enfoirés que dirige Jean-Jacques Goldman, auront lieu à l'Arena de Montpellier. Mercredi 26 est le premier jour.
Le journal "Midi Libre" dans sa section de Montpellier a publié hier une interview avec MIMIE MATHY, la femme la plus aimée des français, et enfoirée depuis 1995. L'interview a été recueillie par Jean-François BOURGEOT . Voici:
Pourquoi et comment êtes-vous arrivée dans l’aventure en 95 ?
Comme les autres, parce qu’on m’a appelée. C’est Jean-Jacques Goldman qui me voulait. Mais il y avait déjà Pierre Palmade et Muriel Robin. À l’époque, c’était plus sobre et ça ne durait pas
quatre heures ! J’avais fait le sketch de la flûtiste. Et puis, au fil des ans, je me suis mise à chanter. C’est une formule qui pousse à évoluer. Et aujourd’hui, le spectacle des Enfoirés
recueille la plus grande audience dans le domaine de la variété.
Quel
est votre état d’esprit pour ce rendez-vous ?
Quand on a dit oui, on sait qu’on va être déguisé et sans doute un peu ridicule. Il faut jouer le jeu et se laisser porter par l’ambiance générale. Nous sommes tous des professionnels mais nous
faisons à ce moment-là autre chose. Tout le monde est prêt à s’amuser mais c’est beaucoup de travail. Je dirai même que si l’on répète de moins en moins, on travaille de plus en plus....
Tout est prêt pour demain ?
Mercredi ce sera le premier soir. C’est le moment où on se lance et bien souvent cela ressemble en fait à une dernière répétition générale, alors il faudra être indulgent pour les petits
cafouillages. Mais le public est très complice de cette mise en route du spectacle et certains spectateurs aiment particulièrement venir assister à cette première représentation.
Cette participation a-t-elle changé quelque chose à votre carrière ?
Non, ma carrière elle existait déjà. Et on vient chercher des gens qui ont déjà une popularité. Aujourd’hui nous sommes une quarantaine d’artistes, c’est un nombre constant. Et si, cette année,
ni Julien Clerc ni Cabrel ne sont là, Serge Lama fait son retour et Zaz fait son entrée.
L’adaptation est facile ?
Certains ne sont pas toujours à l’aise, alors ils ne reviennent pas. Il ne faut pas se forcer à être un “enfoiré”.
Qu’est-ce qui a changé dans le spectacle ?
Il y a toujours les medleys, très importants, quelques chansons pour grandes voix aussi, mais la place accordée aux sketches et à la comédie s’est agrandie. Les gens adorent ça et, quand on pense
à Coluche, cela obéit à une certaine logique. Jean-Jacques (Goldman) lui-même aime aller dans cette voie de plus en plus.
Cette année encore vous êtes la femme préférée des Français. Que ressentez-vous ?
Je suis très heureuse à chaque fois. On fait ce métier pour être aimé. Avec mon mètre trente-deux, je suis la préférée et ça fait du bien par où ça passe. Encourageant aussi pour d’autres qui
peuvent se dire si elle, elle y arrive... devant moi, il y a Yannick (Noah), un Noir et Zidane, un Maghrébin. Les Français sont beaucoup moins mauvais qu’on le dit !