Sea Salt, le premier titre de l’album, donne le ton. Sans en faire trop, la composition révèle une orchestration soignée où les cuivres et les cordes cohabitent pour donner corps à une composition réussie. On croyait s’ennuyer, c’est raté, John Vanderslice étonne par la diversité des instruments utilisés sur ce premier titre et par la délicatesse de sa composition. Il en est de même pour la quasi-totalité des titres où la guitare, instrument central de l’album, est accompagnée, le plus souvent tout en douceur, par des instruments à vents (flûte et compagnie) ou à corde (piano et cuivres), les percussions se faisant bien plus discrètes excepté sur le relevé Overcoat.
White Wilderness est sans aucun doute une belle et paisible ballade qui l’est peut être un peu trop. L’envie d’enfiler des charentaises et s’endormir au coin du feu n’est pas très loin… Ni bouleversant, ni entraînant, John Vanderslice a le cul entre deux chaises. Bien que l’aspect soit parfois trop lisse, le parti pris du compositeur se respecte puisque la musique est la plupart du temps une franche réussite. On fermera les yeux sur les quelques morceaux plus dépouillés, où l’envie de passer au titre suivant est forte, puisque l’album a le mérite de conclure avec le magnifique 20K rappelant Pyramid Song de Radiohead.
En écoute aujourd’hui… Convict Lake et non 20K. Contrairement au second, ce titre a le mérite d’être bien plus fidèle à l’esprit de White Wilderness hormis son rythme beaucoup trop soutenu par rapport au reste!
Extrait de l'album : White Wilderness
sortie le : 25 janvier 2011
Label : Dead Oceans
Myspace
En écoute dans le lecteur à droite
Pour :
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Contre :
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