Je parle souvent de ces liens que j’ai pu créer via la toile. Cela avait commencé au début des années 2000, un jour où j’avais tapé « Saint Seiya » sur la toile. J’ai rencontré des pseudos. Ceux-ci ont eu, plus tard, un prénom, un nom, un visage, une adresse. Certains sont devenu des ami(e)s. Extrêmement proche pour certain(e)s. Extrêmement.
Je parle et pense souvent, avec émotion, de Marseille, de Romorantin, de Mons et sa Belgique, de Jarny, de Paris et de cet Arc de Triomphe qui aura été le théâtre de ma première rencontre « du réel », avec cet ami qui passe parfois par ici…Des gens que j'aime profondément...
Je pense aussi au Lac Léman et au Creusot, mais je dois être le seul à y penser encore…
Depuis, il y a eu les blogs et la blogosphère. Les discussions et centres d’intérêts ne sont pas les mêmes. Et pourtant, d’autres liens, aussi sympathiques, se forment. D’autres rencontres, réelles. Et au final, une même chose toute bête qui se crée, une sorte de fraternité autour de valeurs et de passions communes, que l’on peut appeler l’amitié.
Comme l’a joliment écrit Isabelle ou Nicolas, qui défendent avec talent cette conception du blog, et des relations entre les pseudos qui sont derrière, des nouvelles qui ne sont pas anodines peuvent parfois nous arriver. Parfois, on apprend une bonne nouvelle à propos de gens que l’on ne connait que par le net. Cela peut être un mariage, une naissance, un bonheur.
Parfois par contre, on apprend des choses tragiques. Des malheurs qui s’abattent sur les vrais gens qui sont derrière ces pseudos avec qui l’on discute, et que l’on apprend à apprécier. Ca fait mal au ventre, et on pense à eux. A ces gens que l’on ne connait pas, mais que finalement on connait quand même. Un peu, suffisamment pour les apprécier, et s’attacher à eux…
Bloguer, échanger sur le net, est une activité merveilleuse. On rencontre évidemment des cons, des intolérants, des gens qui nous donnent envie de tout couper et de tout envoyer chier. Et puis une fois la colère passée, on se rend compte combien ces emmerdants ne sont qu’une infime minorité, et combien les rencontres, virtuelles ou qui deviennent réelles, sont riches, agréables. Et combien, bêtement, l’être humain est source de bien des choses sympas…
Je pense énormément à ce copain de blog en écrivant ce billet. Et comme l’ont écrit d’autres camarades et amis avant :
« Je dédie donc ce micro-billet à un ami dont l'écriture est un formidable encouragement, en espérant que le soutien de ses amis blogueurs lui apportera un peu de réconfort. »