Pour se remettre du Blue Monday, et surtout pour se féliciter d’y avoir survécu, rien de tel qu’une bonne fête ! La Burns Night tombe à point. Elle célèbre le soir du 25 janvier la vie et la poésie du grand poète écossais Robert Burns. Au programme : poésie, kilts, cornemuse, haggis et beaucoup de whisky !
Vous vous souvenez tous du chef d’oeuvre de Peter Weir, Le Cercle des Poètes Disparus, et de ses réunions secrètes dans les bois : des adolescents d’un pensionnat américain découvraient la poésie et à travers les mots, exprimaient les maux et les émotions qui secouaient leurs corps et leurs âmes en pleine transition. Mais les cercles de poètes ne datent pas de l’Amérique prude des années 50, ils remontent à la nuit des temps… Robert Burns, grand poète écossais né en 1759 en était un grand adepte. Pendant sa courte vie - il décède à l’âge de 37 ans - , il est l’auteur des plus grands poèmes écossais et inspire très vite une tradition de BurnsSuppers.
Près de 250 années plus tard, de ce côté-ci de la Manche mais aussi dans les pays anglo-saxons où les Ecossais ont largement émigré, la tradition des Burns Nights ne tarit pas, bien au contraire. D’un dîner entre amis à une fête plus formelle, elle garde les mêmes constantes : le fameux Haggis - panse de brebis farcie - , le kilt, la cornemuse, le whisky et bien sûr un ‘wee’ (un petit peu en écossais) de poésie… La tradition veut qu’on y récite le poème de Burns, spécialement dédié au Haggis : Address to Haggis ! Et bien sûr que l’on y aille de ses propres alexandrins.
Les Burns Nights peuvent finir au son de la cornemuse à danser en kilt sur la table ou en pleine exhaltation littéraire largement inspirée par le whisky, Robert Burns et sans doute les fameux Alcools d’Apollinaire…
Pour en savoir plus sur les Burns Nights : http://www.scotland.org/culture/festivals/burns-night/