Depuis deux mois, on assiste à une profonde dégradation des relations entre la Colombie et le Venezuela. Mais ces derniers jours, les deux voisins ont franchi un nouveau palier. La rupture a été consommée au lendemain de la libération des otages Clara Rojas et Consuelo Gonzales. Alors que les deux femmes étaient arrivées à Caracas depuis moins de 24 heures, Hugo Chavez a demandé à la communauté internationale de retirer les FARC de la liste des organisations terroristes, et de leur reconnaître le statut de « belligérant ».
Le président colombien à Paris pour évoquer le sort des otages des FARC avec Nicolas Sarkozy
LEMONDE.FR | 20.01.08
Quelques vérités sur Alvaro Uribe, par Nicolas Joxe
LE MONDE | 14.01.08
Pablo Escobar a-t-il été le parrain politique d’Alvaro Uribe ? Un document des services secrets militaires étasuniens publié lundi par Newsweek a relancé la polémique sur les liens douteux entretenus par le clan du président colombien. Dans ce rapport dressé en 1991, M.Uribe –alors sénateur– est présenté comme un « ami proche » et un « collaborateur » de feu Pablo Escobar, grand patron du Cartel de Medellin décédé en 1993.
Dans son entretien publié par «Le Matin», abordant la question de la médiatisation autour d’Ingrid Betancourt, Micheline Calmy-Rey se demande «si elle n’a pas un effet négatif» dans la mesure où l’otage franco-colombienne «représente aujourd’hui le symbole le plus évident des FARC». De plus, estime la cheffe du DFAE, «la pression des médias rend la négociation plus difficile».
Micheline Calmy-Rey, s’exprimant sur la libération des deux otages colombiennes par les FARC, valorise la part de travail effectué «en toute discrétion» par la Suisse. Dans le même ordre d’idées, elle critique la médiatisation d’Ingrid Betancourt.
Elle évoque à demi-mot les divergences avec la France sur la méthode dans le dossier des otages. «Disons que nos rôles sont différents», dit-elle en parlant du président Nicolas Sarkozy.
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