Comme vous commencez à le savoir je déteste ces blogs uniformes avec comme seule constante le politique comme axe de vie et de réflexion. Rien de plus triste. Le seul moment où ils se lâchent, les politiques, c'est lors des apéros successifs de convivialité citoyenne et il faut en convenir que certains ont l'alcool triste et les idées amincies de préjugés avec cette imprerssion qu'ils n'ont pas vu une toile depuis des lustres, lu un bouquin depuis la fin de leurs études et qu'ils n'ont pas été s'insérer dans la foule curieuse des expos Monet ou Basquiat et quand à la zique c'est du tout nique. Tout ce que dis c'est du vécu et surtout issu de discussions et de constats établis avec des amis - il est vrai du domaine culturel! Chaque être dispose d'une palette de sentiments, de passions qui saçonnent sa personnalité. Ce matin je n'ai pas envie de m'épancher sur le PS, les Verts, le PC... sur l'insécurité, le microcosme local, l'affaire Zola, le tracé du super metro qui intègre le Val, le conseil municipal, le budget, la Halle Roublot, le Kosmos, les infections politico-pulmonaires des uns et des autres, des voeux et des etc etc etc qui suintent et dégoulinent de nos pensées politiques. J'ai seul désir d'être attaché au sentiment de vivre éclairé avec un émerveillement...vivre ma ville, vivre mon monde avec le regard poétique, le regard fouineur du détail esthétique, le regard de la différence, le regard d'au delà du miroir. Je me suis arrêté avec mon reflex sur cette toiture où s'est déposée cette ombre ouvragée. Elle suffit à mon bonheur avant de reprendre le cours tumultueux du regard et de l'action politique.
michel tabanou 20911