Tout le monde pourrait s’écrier : eh oui, c’était prévisible ! Et pourtant, dans certaines circonstances on a horreur d’avoir raison ! Aux dernières nouvelles le prix du carburant à la pompe affiche une hausse auprès de certaines stations, ainsi, le SP 95 se vend à Ar 3 040 le litre et le SP 91 à Ar 3 020. Depuis le bras de fer entre les opérateurs du secteur pétrolier et les tenants du pouvoir courant 2010, cette hausse pesait telle une épée de Damoclès au-dessus des têtes des consommateurs malagasy. Et finalement rebelote pour les « pompistes » !
Et comme pour saler le tout, la traditionnelle hausse des salaires des fonctionnaires, les fameux 10%, n’a pas coupé aux habitudes de ceux qui tiennent les rennes du pays. Donc des hausses un peu partout sur les produits de consommation courant … comme d’habitude. Il faudrait peut-être comprendre que le fameux terme « 10% » est devenu si familier aux oreilles des fonctionnaires que l’on n’hésite pas à jouer et rejouer ad vitam aeternam sur cette même note. D’autant que selon des divers groupements professionnels d’opérateurs économiques comprenant entre autres le GEM, l’ACELMAD, l’AMIC, l’APEM, l’APB, la CCIFM, , le GPM, le GPCAD, le JPM, le SEBTP, le SIM et le FIVMPAMA, la FHORM, le FIOVA, le GAPCM, le GCAM, le GEFP, le GES, le GEPAM, le GEPAT, le GOTICOM, GO To Madagascar, l’administration multiplie les contrôles administratifs et la mise en place de structures étatiques de contrôle notamment dans les secteurs hydrocarbures, des télécommunications, de la douane ou du commerce. Il est de notoriété publique que la multiplication des contrôles et des formalités diverses favorise l’instauration si ce n’est la prolifération de la corruption, tant décriée, en ne faisant font qu’alourdir les coûts et rallonger les délais grevant ainsi la compétitivité des entreprises et se répercutant sur les coûts de revient et les prix. Des faits qui risquent de décourager les opérateurs et les investisseurs pas toujours d’accord pour être plumé !
Certains avancent même l’idée d’un retour vers une économie dirigée qui n’a pas du tout fait ses preuves ! Mais que voulez-vous, le retour mainte fois annoncé de Deba y est surement pour quelque chose, il y aurait peut-être une manip quelque part, allez savoir ! En tout cas, avec la mise en place des structures avancées par les autorités et l’application de leurs projets, c’en est fini de la compétitivité du secteur privé du pays déjà au plus mal.