Réorientation : l’échec en médecine n’est plus une fin en soi

Publié le 25 janvier 2011 par Mcetv

Février, c’est le mois des premiers résultats aux concours de santé. 15 % des étudiants inscrits en 1re année de médecine n’ont pas le niveau pour réussir. Quelles sont les solutions pour ne pas perdre une année ?

Commune aux études de médecine, pharmacie, odontologie et sage femme, la première année de santé est sanctionnée par un concours ultra sélectif. Chaque année, des milliers d’étudiants tentent leurs chances. Mais peu réussissent dès la première tentative.

Dès la fin du premier semestre, les étudiants passent la première partie du concours, et découvrent leur classement. Prés de 3000 jeunes se trouvent alors en situation d’échec : si les notes du premier semestre sont trop basses, il est presque impossible de réussir le concours à la fin de l’année.

Pour les recalés, il s’avère urgent de trouver une porte de sortie. La possibilité de redoublement est très limitée. Une solution toutefois existe : la réorientation.

Avec la réforme de la 1re année des études de santé, un système de passerelles a été mis en place vers d’autres domaines d’études. Les étudiants qui échouent en février peuvent se réorienter à en 2e année de licence de sciences et technologies, en math, biologie, chimie… Seul bémol : L’admission en licence classique n’est pas automatique. Il est nécessaire de constituer un dossier et de passer un entretien.

D’autres possibilités existent, notamment dans le paramédical. Par exemple, l’Iso (Institut Supérieur d’Optique) a créé un parcours accéléré en optique permettant aux étudiants en médecine ayant échoué de suivre une formation intensive, et de passer la première année du BTS optique en six mois. Avec une rentrée en février, les étudiants ne perdent pas de temps. Ils décrochent leur BTS opticien lunetier en 18 mois. De même, il est possible d’accéder aux filières d’ergothérapeute ou de psychomotricien, parfois sans avoir besoin de repasser les concours de ces filières.