« La FNAIM ne peut pas adhérer à la proposition du député UMP, Jérôme Chartier, visant à taxer les plus-values réalisées à l’occasion de la vente de la résidence principale. »
Ce projet émane du rapport du député sur le rapprochement des fiscalités franco-allemandes. Il propose de taxer les plus values réalisées sur les résidences principales lorsque leur prix immobilier dépasse 1,2 millions d’euros. Le texte propose également d’augmenter l’imposition des résidences secondaires.
La fédération d’agence immobiliere crie à l’incohérence, au paradoxe avec les intentions du gouvernement et du chef de l’Etat qui souhaitent faciliter l’accession à la propriété.
« Comment réussir la construction d’une France de propriétaires et atteindre la moyenne européenne de 66 % de propriétaires, objectif fixé par le Premier Ministre à l’occasion du lancement et de la signature des premiers PTZ+ à Rosny-sous-Bois, le 17 janvier dernier, avec une mesure qui aura nécessairement pour conséquence de freiner le marché de l’immobilier ? » s'indigne-t-elle.
Elle craint également que ce nouvel impôt freine le marché immobilier et enraye la mobilité résidentielle avec
« des propriétaires qui s’engageront plus difficilement dans une nouvelle opération et des locataires qui seront frileux à se lancer dans une première accession « temporaire » par crainte de payer une plus-value et qui préféreront rester locataires.
Cette frilosité des candidats à l’accession, qui portera atteinte au niveau des transactions, entraînera une pénurie de l’offre de logements locatifs et, de facto, une hausse des prix des loyers des logements. »