John Kenneth Dunkin aka Pigeon John est à la base un rappeur underground de Los Angeles. Il collabore pour son nouvel album « Dragon Slayer » avec le génial Hervé Salters (General Elektriks). Ce qui donne ici, un album hybride très agréable à l’oreille. En effet, on est loin du rap aux beats tapageurs et au flow agressif.
Le coté pop joyeuse de Salters est bien évidemment très présent sur « Dragon Slayer », l’exemple le plus marquant reste les claviers sur « Buttersoft Seats ». Cependant, Pigeon John y met aussi du sien avec des guitares acoustiques et autres instruments loin du rap traditionnel. Son écriture enjouée et ses mélodies classes racontent des histoires sur les petits tracas quotidiens et ce qui est vraiment important en fait… Et selon lui, ce n’est pas d’être le propriétaire de la plus belle bagnole du quartier mais simplement d’acheter des nouvelles baskets à son neveu. Comme c’est charmant…
Bref, « Dragon Slayer » n’est pas hip hop, mais un peu… N’est pas pop, mais un peu… N’est pas rock, mais un peu… N’est pas vraiment classable dans une case musicale tranchée, c’est certain. Pigeon John donne à écouter un très bon album varié, riche et d’excellente facture. En 40 minutes, la galette permet de se faire une idée sur ce californien talentueux et qui n’a surement pas dévoilé encore l’étendue de son univers musical.
Tracklist:
1. The Bomb – 2. Buttersoft Seats – 3. Dude, It’s On – 4. Rock Bottom Again – 5. Before We’re Gone – 6. Davey Rockit – 7. Hey You – 8. So Gangster – 9. To Do List – 10. Excuse Me – 11. Ben Vereen