«Par ses images volontairement sombres ou, au contraire, très lumineuses, il cherche à épurer au maximum afin de ne retranscrire que les ambiances et les sentiments que lui procurent les montagnes», lit-on sur le site internet d’Art Crans-Montana.
Les cimes ne sont pas choisies pour leur renommée mais plus pour leur forme, leur élancement, leur isolement. Elles sont pour son œil de photographe un pôle d'attention, un support pour son langage visuel.
Tout ce qui se trouve dans son champ visuel est important. Patrice Schreyer travaille à intensifier l'image.
Ses sujets souvent d'une théâtralité spartiate, partent à la quête du vrai. Il travaille sur les environnements eux-mêmes, pour créer des espaces chargés intensité.
Les œuvres du photographe invitent celui-ci qui les regarde à l'introspection. En fin de compte, le travail de Patrice Schreyer est une forme de projection troublante de notre moi profond. Patrice Schreyer ne prendre pas de banals portraits: il vole l'âme. Il emprisonne l'intensité du regard. Inoubliables et mobiles, ses représentations sont uniques, les regards justes. Un instant de grâce qui fait mouche.
- Des images à voir ici
- Une autre palette de son talent, chez l’horloger Jean Richard
- Horaire et situation de la galerie Art Crans-Montana, ici
- La galerie expose également cet hiver les œuvres de Stéphanie Bulan