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Spécial Angoulême : l’insoutenable déliquescence de la bande-dessinée

Par Benard

Par Ga | Dessineux | 24/01/2011 | 19H09

Dessin de GA

Pendant que Brad Pitt descend les marches de Cannes en costard, avant d’aller rejoindre une escort-girl a moitié nue allongée sur le sofa en cuir de sa suite royale, le dessinateur de BD, lui, après une longue journée de dédicaces sous des tentes mal chauffées, remonte péniblement la rue de la gare d’Angoulême sous la pluie avant d’aller retrouver son hôtesse, une mamie à poil dur, un bol de soupe à l’oignon à la main.

Tel est la destinée du dessinateur de bédé, mais longue et difficile est la route avant d’avoir l’immense privilège de faire partie de la grande famille de la bande dessinée. C’est d’ailleurs très difficile de parler du métier de dessinateur sans faire un état des lieux sévére de ce qui est vendu comme de la culture en France.

Je pourrais effectivement m’étendre un peu plus longuement sur les conditions de travail des auteurs de BD, et tenter de démystifier un peu l’image surannée que s’en font parfois les lecteurs, mais le fait est que l’individualisme forcené inhérent à cette profession place de facto tout contradicteur en porte-à-faux vis à vis de ses collègues et de ses employeurs.

Et puis il serait bien simpliste que de vouloir rendre responsables « les méchants éditeurs » d’une situation qui résulte justement plutôt du « trop plein » d’intermédiaires qu’il y a aujourd’hui entre l’auteur et son éditeur.

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http://www.rue89.com/un-crayon-dans-la-tete/2011/01/24/special-angouleme-linsoutenable-deliquescence-de-la-bande-dessinee


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