« Pourtant pas sorcier, l’enfant pose un ciel bleu sur le gris, ou sur un deuil, retient son rire. Au bout de cette nonchalance, en tournant sur la gauche, juste après ma virgule, au fond d’une impasse, un point. Point doré nommé, ma boulangerie ». Avec sa nouvelle création, Serge Lutens nous laisse entrevoir une partie de sa mémoire d’enfant. Un souvenir, celui de la seule mission qui lui était confiée à la sortie de l’école, une odeur, celle du pain, encore tiède, qui ouvre l’appétit…
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C’est une odeur qui nous est à tous familière, comme universelle. Celle du pain tout juste sorti du four, des tartines grillées recouvertes de beurre. Derrière cette idée de départ quelle que peu farfelue, Serges Lutens a voulu partager et enfermer cette partie de son enfance dans un flacon rectangulaire. De la formule de son nouveau parfum, Jeux de Peau, nous savons juste qu’elle utilise des dizaines d’essences qu’accompagnent l’orge et le blé. On devine au premier abord une note santal lactée, une facette florale rappelant le bois de rose et un côté sucré-épicé avec la réglisse. Enfin, pour finir ce petit déjeuner gustatif, un soupçon d’abricot pour une touche d’ultime gourmandise. Difficile de devoir attendre jusqu’au 1er mars prochain pour le découvrir…
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Jeux de Peau, Serges Lutens
79 € les 50 ml
Disponible à partir de février dans les Salons du Palais Royal à Paris et à partir du 1er mars dans les points de vente agréés.