Une mise au point de l’Institut Constant de Rebecque sur les fondements de la philosophie de la civilisation.
En tant que philosophie du droit, le libéralisme se fonde sur la reconnaissance de droits individuels fondamentaux dérivés de la nature de l’être humain. C’est au libéralisme, dès la Renaissance et les Lumières, que l’humanité doit son avance spectaculaire, en particulier depuis la Révolution industrielle. Parce que le libéralisme exige le respect intégral de l’autre, il est à juste titre considéré comme la philosophie de la civilisation, privilégiant l’échange à la contrainte dans les relations interpersonnelles : pour Pascal Salin, le véritable libéralisme respecte la personnalité unique de chacun, sa dignité, sa liberté dans le choix de ses objectifs et il récuse par conséquent toute vision globale mécaniciste, quantitativiste de la vie des hommes en société.
L’ensemble de la philosophie libérale repose donc sur une prémisse sans équivoque, impliquée par l’idée même de liberté : la primauté de l’individu. Cette prémisse réaliste, fondée sur la reconnaissance de la raison, du libre arbitre et de la responsabilité de la personne, permet d’énoncer l’éthique de la liberté qui en découle : le respect des droits individuels.
Lire l’étude « Être libéral au 21e siècle ».