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POP Produite par Rick Rubin (qui a produit Johnny Cash et tant d’autres…), Adele sort son deuxième album, deux ans après le bien nommé “19″. Evidement, comme elle a désormais 21 ans, elle le baptise “21″…
La belle a une voix puissante, soul et un caractère trempé et possède une aura innée. Elle oscille entre pop music basique mais rythmé (Rolling in the Deep) qui dévoile des accents gospels et un rien vintage et de la soul-country. “Rumor Has It est plus punchy et on est surpris par cette vieille voix, comme usée. Quelques intonations de soul rustique accompagnent ce deuxième album (Set Fire To The Rain’, He Won’t Go) et un relent country arrive à faire sourire (Don’t You Remember) malgré la mélancolie des paroles. Soudain, 21 offre des ballades habitées mais trop banales pour nous transporter (Take it All, Someone Like You). Il est alors dommage de constater que l’album est d’une ambition trop fédératrice. A trop vouloir plaire à tous…. “I’ll be waiting” est un des plus jolis morceaux de l’album et l’émotion de “Lovesong” (cover de The Cure..) ravit les oreilles, même des puristes. La plupart des textes sont basés sur des thèmes usés mais universels comme l’amour fou, le grand chagrin d’amour ou la revanche d’une femme.Ambition trop fédératrice
21 est un album réussi qu’Adele chante avec un aplomb tel que vous êtes sidérés, mais aussi parce que de mélodies attendues (et entendues ?) mais intemporelles touchent malgré tout. On espère surtout que cette jeune femme ne se contentera pas de ce qu’elle sait faire, mais qu’elle cherchera d’autres voix et d’autres thèmes pour le prochain opus (23 ?).