La paix palestinienne

A Gaza, ces Palestiniens "pacifiques" qui "veulent la paix", ont le 21 janvier 2011, violemment pris à partie la délégation du gouvernement français emmenée par Michèle Alliot Marie et Valérie Hoffenberg, représentante permanente de la France au Proche Orient et déléguée en Europe de l’American Jewish Committee (AJC).
Michèle Alliot Marie, la ministre française des Affaires étrangères a en effet été attendu dans un véritable guet-apens par des Palestiniens, au point de passage Erez entre Israël et la bande de Gaza.
Certains des manifestants se sont allongés sur la route, tandis que d'autres ont attaqué sa voiture en sautant dessus, alors que d'autres lançaient des oeufs et des objets divers.
Cette attaque a été organisée par le Hamas qui quand il le veut sait très bien contrôler la population de Gaza.
La veille, en présence de la ministre, le père de Gilad Shalit, Noam Shalit, avait qualifié avec justesse la détention au secret de son fils qui a également la nationalité française, de "crime de guerre".
Dans un communiqué publié le 20 janvier au soir au sujet de ces propos, le Hamas a dénoncé "la déclaration partiale de la ministre française des Affaires étrangères", les attribuant sans aucune vérification à Michèle Alliot-Marie.
En conséquence, excités par les fanatiques du Hamas, des manifestants palestiniens attendaient le 21 janvier au matin le véhicule de la ministre au poste de sécurité du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis juin 2007.
Les Palestiniens du Hamas ont ensuite perturbé la visite des représentantes françaises à l'hôpital Al-Quds de Gaza.
La ministre a failli être atteinte par un jet de chaussure au moment où elle montait dans une jeep, sous une importante protection.
Valérie Hoffenberg, quant à elle, a été blessée à la tête.
Commotionnée, l'émissaire française, dont c'était la première visite à Gaza, a été traitée pour un hématome et a du subir un examen médical par précaution.
Elle a, à juste titre, dit "C'était une manifestation organisée, je suis extrêmement choquée".
Elle a ajouté dans un entretien téléphonique à l'Associed Press, "Je dois dire que je n'ai jamais vu autant de haine dans les yeux que là en quelques heures", estimant toutefois que "ça ne correspond certainement pas à tous les habitants de Gaza".
Elle aussi déclaré "Quand on reçoit un tel accueil, on se demande si on a bien fait de venir".
Mais cela est il étonnant?

Doit-on attendre d'une organisation terroriste comme le Hamas, autre chose que de la violence?
Sami Abou Zuhri, un porte parole du mouvement islamiste, pour justifier ces violences, a reproché à la chef de la diplomatie française d'avoir ignoré les Palestiniens détenus en Israël.

Y a t'il une commune mesure entre les prisonniers palestiniens détenus de façon tout à fait humaine dans les prisons israéliennes et Guilad Shalit otage du Hamas, qui ne peut recevoir ni colis, ni visite et est détenu à l'isolement depuis plus de quatre ans, en violation des droits de l'Homme et de toutes les lois internationales?
Ce porte parole du Hamas a osé déclarer en parlant des prisonniers palestiniens en Israël, "Ce sont eux les vrais prisonniers de guerre".
Peut-on qualifier de prisonniers de guerre des membres d'un mouvement terroriste dont le but est d'exterminer le peuple juif et de détruire Israël?
Mais en effet, Guilad Shalit n'est pas un prisonnier de guerre mais un otage kidnappé par des terroristes.
Seigneur, soutiens notre frère Guilad dans son épreuve.