La beauté jusqu’au bout des ongles

Publié le 24 janvier 2011 par Missmaelys

Nous vous proposons une interview réalisée par le site : noir au feminin, interview de prisca loukou, une jeune ivoirienne qui a ouvert son onglerie aux deux plateaux…

14 heures, nous poussons la porte d’un grand hôtel parisien. Dans le hall, une jeune femme élancée au sourire ravageur nous attend. Raffinée et élégante jusqu’au bout des ongles, notre rendez-vous se nomme LOUKOU Prisca, spécialiste de la beauté des ongles.

Après des études de Tourisme et d’anglais à Paris, Mademoiselle Loukou change littéralement de cap, avec une formation de styliste ongulaire à l’institut American nails.
Son objectif est clair : faire de sa passion, son métier. Un pari osé, qu’elle nourrit depuis 2001 et qu’elle réussit en Mai 2006, avec l’ouverture de son propre salon : « ONGL’PASSION ».

N.A.F = Noir Au Féminin
LP = Loukou Prisca

NAF : En quoi consiste le métier de styliste ongulaire ?

LP : A l’instar des stylistes de Mode, la styliste ongulaire habille l’ongle pour le mettre en valeur. En plus de l’esprit créatif qui qualifie la styliste ongulaire, il ya aussi son savoir faire. Notamment sa bonne maîtrise des diverses techniques de pose de prothèses ongulaires. Technique du gel et celle de la résine.

NAF : Pourquoi vous installez en Côte d’Ivoire ?

LP : « je préfère être reine chez moi que anonyme dans un pays comme la France, où la concurrence est rude ! » Me concernant, j’avais plus de possibilités d’évoluer chez moi, en Côte d’Ivoire qu’ici à Paris. Il est vrai que le secteur de l’onglerie, est un marché en pleine expansion en Europe, mais encore plus intéressant à Abidjan, où il reste à découvrir.


©noiraufeminin.com

L’idée, c’est d’ apporter à la femme ivoirienne, un nouveau service. En plus des soins de manicure et pédicure de base, je lui propose une véritable mise en beauté de ses ongles.

NAF : Quels ont été les principaux obstacles à la réalisation du projet ?

LP : Le financement n’a pas été mon soucis primordial. Mon projet était bien ficelé, une étude de marché avait été réalisée en amont, si bien que j’ai pu bénéficier du système des micros crédits. Les difficultés se sont surtout posées en terme de recherche de local et d’un bon emplacement. Ou encore, concernant les formalités administratives douanières des produits importés d’Europe.

NAF : Comment s’est passé le recrutement de votre personnel, et comment s’organise le travail ?

LP : Nous sommes 3 au total. Pour le recrutement, c’est « le bouche à oreille » qui a opéré. Bien entendu j’ai recruté des professionnels de la manucure –pédicure, que j’ai personnellement formé à mes techniques. A ce jour, je suis très satisfaite de leur travail. Elles sont autonomes, et même si j’ai un œil de superviseur, je les considère comme des collaboratrices et non pas comme des employés. Pour vous dire un peu ma confiance, j’ai dû m’absenter pendant 10 jours pour des remise à jours professionnelles (les choses bougent dans ce métier, et il faut se tenir informé des dernières innovations) et la boîte a tourné sans accros.


©noiraufeminin.com