- "l'UE doit imposer une interdiction de voyage et le gel des avoirs des responsables biélorusses, des juges et des agents de sécurité impliqués dans la répression violente des élections du 19 décembre 2010. La levée de ces mesures devrait être subordonnée à la libération des leaders de l'opposition emprisonnés".
Opposant biélorusé face aux farces de l'ordre
Bref, le texte des heureux-députés condamne très fermement, comme d'hab, la brutale répression au moment du scrutin électorale et prévoit, comme d'hab, un éventail de sanctions, parmi lesquelles "le gel de toutes les aides macro-financières octroyées sous forme de prêts du FMI ainsi que de toutes les opérations de prêt au titre du programme de la BEI et de la BERD", la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. A noter en passant que même en économie/politique, il y a des départements R&D. Un vrai business.Par ailleurs, l'actualité de la BEI fait également peine à voir (enfin, à lire) si l'on se souvient, comme le fait l'ONG Survie, du rapport rendu le 22 novembre 2010 par la coalition Counter Balance, au sein de laquelle figure Les Amis de la Terre notamment, intitué "Délit de fuite : ce que la Banque européenne d'investissement préfère cacher de ses prêts en Afrique", et du rapport de décembre 2010 intitulé "Projet Mopani (Zambie) : l'Europe au coeur d'un scandale minier" : ces rapports constatent tous les deux que "la BEI finance la corruption et l'évasion fiscale". Niiice.