Des fois, il dégaine un "J'te préviens ...". Comme Lucky luke, il dégaine plus vite que son ombre et atteint sa cible à tous les coups. C'est souvent quand il est pris au dépourvu.
Ces derniers jours ce fut le cas. J'étais très malade et, comme souvent, mon état fébrile le met mal à l'aise, il ne sait plus quoi faire pour m'aider ou me soutenir. Il en devient princier, mufle et même "conn.d" (oui, oui, je deviens très grossière épuisée!).
Puis la vie reprend, je reprends des forces, lui sait qu'il peut à nouveau se reposer, quelque fois, sur moi et le lutin retrouve un rythme. Je passe quelque fois par cette lecture-là, pour expulser ma peine, "Petits meurtres et autres tendresses" de Kitty CROWTHER.
"Louise, fini de jouer, sors-moi de là!"
Hi, hi, hi, jouissif, il y en a pour les deux partenaires (et malgré les dessins: ce n'est pas pour les enfants). Cela permet de voir toute l'animosité en dessins, en grimaces, en regards mauvais, en sévices et tortures aussi... et de tourner la page avec encore plus d'amour pour l'autre.
Alors, je profite des kakis qui ont attendu que je me remette, des dragons devenant légion dès que les deux hommes sont seuls...
d'un thé Pu'er accompagnant les premiers aliments coulant dans l'estomac depuis 3 jours et quelques et de la musique gargouillante, grognante, de mon estomac redevenu actif.
Je me dis aussi que, la prochaine fois, je vais réussir, oui, oui, réussir à lui asséner un coup sorti de derrière les fagots. Parce oui mais non les "J'te préviens..."'. La prochaine fois, j'arriverais à lui asséner: "J'te préviens: je t'aime!"
Non mais des fois