Comment se faire congédier à cause des médias sociaux

Publié le 24 janvier 2011 par Fabien Major @fabienmajor

Il y a des centaines de manières de perdre son emploi. Ce qu’on dit et ce qu’on fait, peut être analysé et jugé par nos supérieurs. Les travailleurs autonomes et consultants peuvent aussi perdre gros en manquant de jugement, ne serait-ce qu’un instant. Les médias sociaux doivent être sérieusement pris en considération dans votre gestion du «risque de dérapage ». Un peu trop pompette, trop joyeux, trop fâché ou trop bavard et voilà que Facebook et Twitter deviennent des «armes de destruction de réputation » massives!

Ça va aussi loin que certaines financières n’hésitent plus à offrir de la formation à ce sujet. Morgan Stanley en a pas mal à raconter. Il faut dire que deux de ces employés ont été remercié pour avoir dérapé publiquement.

Solomon Lederer est un joyeux luron. Cependant, ses tweets et interventions absurdes dans le métro n’ont pas plu à la direction de la banque d’affaires Morgan Stanley. Solliciter le public à son projet de film, offrir aux passants de promener leurs chiens ou d’organiser leur garde-robe ne faisait pas partie de ses tâches. Il pourra maintenant faire tout ça, à temps plein. La financière a congédié son informaticien bizarroïde!

Quant à l’analyste financier Christian Curry, poser nue dans une revue porno gay n’a pas été la trouvaille du siècle. Il clame maintenant qu’on l’a congédié parce qu’il est noir et que les photos pornos ont été publié à son insu.

Lors de son processus d’embauche Morgan Stanley informe maintenant ses candidats sur les comportements «hors fonction» qui peuvent être discutables. On les informe notamment du cas Riley. Connor Riley a perdu son travail avant de l’avoir officiellement accepté. La jeune femme de 22 ans a eu l’idée de génie de tweeter: «Cisco vient de m’offrir un emploi! Maintenant, je dois peser l’utilité d’un gros salaire dodu contre les déplacements quotidiens vers San Jose et détester le travail».

Enfin, rappelez-vous que si vous êtes trop malade pour vous rendre au boulot, vous l’êtes sûrement trop pour naviguer sur Facebook. En partant de ce principe, la compagnie d’assurance Nationale Suisse a congédié Samantha en 2009 pour usage d’un média social durant son congé de maladie.