Janvier 2011 : impossible d’échapper au nouveau spot publicitaire d’AREVA dont 1 500 spots TV sont diffusés sur 30 chaînes TV.
14 janvier 2011 : Le Réseau "Sortir du nucléaire" porte plainte contre la campagne mondiale d’autopromotion d’Areva
Cette pub aurait coûté 15 millions d'euros (Basta mag nous dit que c'est "le montant que « les candidats à l’élection présidentielle étaient autorisés à dépenser avant le premier tour » en 2007", juste pour se donner une idée de la somme)
Une campagne de gavage nucléaire (...) grandement financée par les contribuables français puisque l’Etat est actionnaire à 90% d’AREVA.
Investir autant pour une campagne de communication alors que nous devrions assurer la transition vers une économie sobre en carbone en misant au moins tout autant sur les énergies renouvelables, c’est aussi drôlement provocateur!
Ainsi, Areva envahit l’espace médiatique, occultant les critiques de la société civile et se présentant abusivement comme expert en énergie durable. Que reste-t-il de l’indépendance de médias si généreusement arrosés ?
Comme à l’accoutumée, le numéro 1 français du nucléaire cherche à nous vendre une image mensongère de cette industrie, tout en ajoutant un slogan hypocrite « l’énergie est notre avenir, économisons-là« .
Prétendre que le nucléaire, c’est zéro émission de CO² est honteusement faux, comme de prétendre que cette source d’énergie peut s’inscrire dans du « développement durable »: une hérésie que seule des financiers et commerciaux immoraux peuvent gober et faire gober!
Une hypocrisie gigantesque,
alors que l’Etat, actionnaire principal d’Areva, s’acharne à tuer dans
l’oeuf les énergies d’avenir : classement des éoliennes parmi les
installations polluantes, moratoire sur le rachat de l’électricité
solaire...
Vous aussi participez à cette cyber@ction
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Et puis tiens, j’en profite pour « tagguer » quelques copains blogueurs : Mémé Kamizole, Annie, Sophie, Sylvie, GdeC, Joel, Captainhaka, Nico, Stef, d3gl1ng0
Et non à la propagande d'AREVA.
Une telle action est aussi l'occasion de réfléchir plus globalement à nos société de surconsommation et de surproduction dont les besoins en électricité ne cessent de croître. Il est évident qu'afin d'éviter une crise économique, sociale et écologique, la sortie du nucléaire devra être programmée, comme le propose le Front de gauche, dans le cadre d'une planification écologique.