Capétiens, Valois, Bourbons, Bonaparte ou Orléans, chacun des membres des dynasties ayant régné sur la France se sont succédés dans ses murs. Rois et reines, empereurs et impératrices se sont attachés à embellir le château construit autour du donjon médiéval. C'est là que Philippe Le Bel, le héros originel des Rois Maudits est né et c'est là qu'il mourut, et tout le monde se souvient de la scène des adieux de Napoléon devant l'escalier à double révolution qui vous accueille en ce lieu pétri d'histoire.
Henri IV fréquente assidûment le château qu’il dote d’une nouvelle cour des Offices et d’une entrée monumentale sur la ville, ainsi que de nombreux bâtiments. Le canal est creusé et de nouveaux jardins sont créés.
Lors de ses séjours à Fontainebleau, la famille royale vit des
moments importants. Aux mariages ( le 12 juin 1601 : Concini et
Leonora Galigaï ; le 7 juillet 1609 : César, duc de
Vendôme, fils légitimé d’Henri IV et de Gabrielle d’Estrées avec
Henriette de Lorraine); s’ajoutent les
naissances ( le 27 septembre 1601 : le dauphin, futur Louis
XIII ; le 22 novembre 1602 d’Élisabeth, future reine
d’Espagne ; le 25 avril 1608 le duc d’Anjou, futur Gaston, duc
d’Orléans ; le 1er novembre 1661, le dauphin Louis, fils de Louis XIV et de Marie-Thérèse d’Autriche).
Dans la cour Ovale, le 14 septembre 1606 eut
lieu le baptême du dauphin, futur Louis XIII, et de ses sœurs Élisabeth
et Chrétienne. Louis XIII passe une enfance heureuse à Fontainebleau, rythmées par
les parties de chasse, de paume et les cours de dessin que lui prodigue
Martin Fréminet.
Mais le 5 septembre 1725 a lieu l’unique mariage royal jamais célébré au château, celui de Louis XV et de Marie Leczinska.
Napoléon est le grand restaurateur du château de Fontainebleau qu’il remeuble intégralement au lendemain de la Révolution durant laquelle cette ancienne résidence des souverains a connu dépeçages et ventes des collections, comme les autres propriétés de la Couronne.Il y recevra beaucoup, plus de mile personnes peuvent en effet loger au château. Et il y fera ses adieux le 21 avril 1814, après avoir tenté de se suicider.
Dans la continuité des souverains, Louis-Philippe puis Napoléon III aimeront à recevoir au palais.