Sur les prédictions du Bouddha

Par Nichiren
Le manuscrit n'indiquant aucun destinataire, on pense que cette lettre était destinée à circuler parmi les croyants. Il est daté du 11 mai 1273.
"Il est dit dans le septième volume du Sûtra du Lotus : "Dans la cinquième période de cinq cents ans aprèsj ma mort, accomplissez kosen rufu dans le monde entier et ne laissez jamais son flot tarir." (Sûtra du Lotus, chap 23).D'une certaine façon, je trouve regrettable que plus de deux mille deux cent vingt ans se soient déjà écoulés depuis la mort du Bouddha. Quel mauvais karma m'a empêché de naître de son vivant ? Pourquoi n'ai-je pas pu voir les quatre rangs de saints à l'époque de la Loi correcte, ou T'ien-t'ai et Dengyô à l'époque de la Loi formelle ?Mais, par ailleurs, je me réjouis de la bonne fortune qui m'a permis de naître dans la cinquième période de cinq cents ans et de lire ces mots du Bouddha.Il aurait été du reste inutile que je naisse du vivant du Bouddha, car ceux qui ont suivi les enseignements des Quatre saveurs inférieures n'avaient pas encore entendu le Sûtra du Lotus. Je le répète donc, être né à l'époque de la Loi correcte et de la Loi formelle n'aurait eu aucun sens puisque ni ceux qui étudiaient les doctrines des trois écoles du Sud ou des sept écoles du Nord de la rivière Yang-tsé, ni ceux qui appartenaient aux écoles Kegon, Shingon ou à d'autres, ne croyaient au Sûtra du Lotus.Le grand maître T'ien-t'ai a dit : "Dans la cinquième période de cinq cents ans, la voie mystique se répandra et apportera des bienfaits à l'humanité pour longtemps à l'avenir." (Hokke Mongu, vol 1). Cela ne décrit-il pas l'époque de Kosen Rufu ? Le grand maître Dengyô a dit : "Les périodes de la Loi correcte et de la Loi formelle sont presque terminées, et celle des Derniers jours de la Loi est proche." (Shugo Kokkai Shô). Ces mots indiquent son grand désir de vivre au commencement de l'époque des Derniers jours de la Loi. Lorsque l'on compare les bienfaits de vivre aux trois époques différentes, il est clair que les miens dépassent non seulement ceux de Nagarjuna et de Vasubandhu, mais aussi ceux de T'ien-t'ai et de Dengyô.Question. - Vous n'êtes pas la seule personne à vivre dans cette cinquième période de cinq cents ans ; quel motif avez-vous de vous réjouir personnellement de vivre maintenant ?Réponse. - On peut lire dans le quatrième volume du Sûtra du Lotus : "Puisque haine et jalousie abondent déjà du vivant du Bouddha, cela ne sera-t-il pas pire encore dans le monde après son trépas ?" (Sûtra du Lotus, chap 10). Le grand maître T'ien-t'ai a déclaré : "cela sera pire encore à l'avenir car le Sûtra du Lotus est difficile à enseigner". (Hokke Mongu, vol 8). Le grand maître Miao-lo expliqua cela ainsi : "T'ien-t'ai déclare le Sûtra du Lotus "difficile à enseigner" pour nous indiquer combien il est difficile de le faire comprendre". (Hokke Mongu Ki). Le moine Tche-tou déclara : "On dit qu'un bon médicament a un goût amer. De même, ce sûtra brise les attachements aux Cinq Véhicules et établit l'enseignement suprême et unique. Il montre leurs erreurs aux personnes ordinaires, et critique les saints, corrige le Mahayana (Grand véhicule) et réfute le Hinayana (Petit véhicule). Tous ceux qui sont réfutés persécutent les croyants du Sûtra du Lotus." (Hokekô Shogisan). Le grand Maître Dengyô a dit : "La propagation de l'enseignement juste commencera à la fin de l'époque de la Loi Formelle et au début de celle des Derniers Jours de la Loi, dans une terre à l'est de T'ang et à l'ouest de Katsu (qui désigne le Japon sur les cartes anciennes), parmi des gens souillés par les cinq impuretés et vivant dans une période de conflits. Le Sûtra dit : "Puisque haine et jalousie abondent déjà du vivant du Bouddha, cela ne sera-t-il pas pire dans le monde après son trépas?" Il y a de bonnes raisons pour dire cela". (Hokke Shûku). Le grand Maître Dengyô écrivait comme s'il s'était agi de sa propre époque mais, en fait, il se référait à l'époque actuelle. C'est ce qui donne une signification si profonde à ses mots : Les époques de la Loi juste et de la Loi formelle sont presque terminées et celle des Derniers jours de la Loi est proche."Il est dit dans le sûtra : "Les démons, les gens sous leur influence, les esprits du ciel et de la mer, des démons maléfiques appelés Yasha, des démons qui sapent la vitalité humaine et d'autre encore prendront l'avantage." (Sûtra du Lotus, chap 23). Un autre sûtra énumère ces autres démons : "Les Yashas, des démons subtils, des démons affamés, des démons de la saleté, des démons vengeurs, rouges, oranges, noirs et bleus, etc." (Sûtra du Lotus, chap 26). Ces passages expliquent que ceux qui, dans des vies précédentes, ont suivi les enseignements des Quatre Saveurs, ou les Trois Doctrine, le Brahmanisme, ou les doctrines de l'humanité et du bonheur temporaire apparaissent dans cette vie sous forme de démons, d'esprits ou d'êtres humains qui persécutent le pratiquant de l'enseignement véritable et parfait quand ils le voient ou l'entendent.Question. - Si l'on compare les époques de la Loi juste et de la Loi formelle avec celle des Derniers Jours de la Loi, il me semble que les deux premières étaient bien supérieures du point de vue du temps et de la capacité innée des gens. Pourquoi ces facteurs de temps et de capacité sont-ils ignorés dans le Sûtra du Lotus qui se réfère exclusivement à notre époque ?Réponse. - Les pensées du Bouddha sont difficile à sonder. En vérité, je suis moi-même encore incapable de le faire. Toutefois, nous pouvons essayer de comprendre, en partant du bouddhisme Hinayana. Pendant les mille ans de l'époque de la Loi correcte, le Hinayana était parfaitement doté des trois éléments, enseignement, pratique et preuve. Dans les mille ans de la Loi formelle qui suivirent, seuls l'enseignement et la pratique demeurèrent, mais il n'y eut plus aucune preuve. Maintenant, à l'époque des derniers jours de la Loi, l'enseignement demeurent, mais il y a ni pratique ni preuve. Examinons cela du point de vue du Sûtra du Lotus : dans les mille ans de la Loi correcte, les personnes qui possédaient ces trois éléments (enseignement, pratique et preuve) avaient probablement créé un lien par leur foi avec le Sûtra du Lotus, du vivant du Bouddha. Elles renaquirent à l'époque de la Loi correcte et purent obtenir la preuve du Hinayana par son enseignement et sa pratique. Ceux qui naquirent à l'époque de la Loi formelle n'avaient pas créé de lien profond avec le Sûtra du Lotus, du vivant du Bouddha, et ne purent pas, par conséquent, obtenir la preuve du Hinayana. Ils se tournèrent alors vers le Mahayana transitoire et parvinrent ainsi à naître dans des terres pures à travers tout l'univers. A l'époque de la dernière période de la Loi, on ne peut plus obtenir aucun bienfait, ni du Mahayana ni du Hinayana. Du Hinayana ne reste plus rien que l'enseignement ; il n'y a plus ni pratique ni preuve. Le Mahayana a toujours son enseignement et sa pratique, mais il ne produit plus le moindre bienfait, visible ou invisible.De plus, les écoles du Hinayana et du Mahayana transitoire, fondées au époques de la Loi correcte et de la Loi formelle, s'accroche avec de plus en plus d'entêtement à leur doctrine aux début des derniers jours de la Loi. Ceux qui adhèrent au Hinayana rejettent le Mahayana, et ceux qui adhèrent aux enseignements transitoires attaquent les enseignements justes, jusqu'à ce que le pays soit empli de personnes qui offensent la Loi. Ceux qui tombent dans les voies mauvaises en raison de leur pratique erronée du bouddhisme sont plus nombreux que les particules de poussière qui composent la Terre, alors que ceux qui atteignent la boddhéité en pratiquant les enseignements corrects sont plus rares que les grains de poussière pouvant tenir sous un ongle. Les divinités ont maintenant abandonné le pays et seuls les démons demeurent, s'emparant de l'esprit et du corps du souverain, de ses sujets, das moines et des nonnes, pour les pousser à dénigrer et à humilier le Pratiquant du Sûtra du Lotus.Par contre, si dans cette période postérieure à la mort du Bouddha, un homme renonce à son attachement aux Quatre Saveurs et aux Trois Doctrines et prend foi dans le Sûtra du Lotus, véritable Mahayana, toutes les divinités ainsi que les innombrables bodhisattvas sortis de la Terre le protégeront comme le Pratiquant du Sûtra du Lotus. Sous leur protection, il établira l'objet fondamental de vénération, représenté par les cinq caractères de Myo Ho Rengué Kyo, et le donnera au monde entier. Il en fut de même pour le bodhisattva Fukyô (sans mépris) qui vivait à l'époque de la Loi formelle du bouddha Ionnô. Il propagea un enseignement de vingt-quatre caractères commençant par : "Je vous respecte profondément..." et fut persécuté et attaqué à coup de bâton. Les vingt-quatre caractères de Fukyô sont différents des cinq caractères de Nichiren, mais leur esprit est le même. Et la méthode de propagation est aussi exactement la même à la fin de l'époque de la Loi formelle du bouddha Ionnô et, maintenant, au commencement de l'époque des derniers jours de la Loi. Le bodhisattva Fukyô était une personne de shozuiki et Nichiren est un simple mortel de myôji-soku, qui sont toutes deux les premières étapes de la pratique.Question. - Comment pouvez vous être certain d'être le Pratiquant du Sûtra du Lotus dont l'apparition est prédite au début de l'époque des derniers jours de la Loi ?Réponse . - Un passage du Sûtra du Lotus dit : "... cela ne sera-t-il pas pire encore après son trépas ?" Dans un autre passage, on lit : "De nombreux ignorants nous humilieront et attaqueront les pratiquants du Sûtra du Lotus à coups de sabre et de bâton." (Sûtra du Lotus, chap 13). Un troisième passage mentionne : "Nous serons sans cesse bannis." (Ibid). Un quatrième : "Les gens seront pleins d'hostilité et il sera extrêmement difficile de croire." (Ibid, chap 14). Un cinquième : "Ils lui jetteront des pierres et le roueront de coups de bâton." (Ibid, chap 20). Un sixième : "Les démons, des personnes sous leur influence, des esprits du ciel et de la mer, des démons maléfiques nommés Yashas, des démons qui sapent la vitalité humaine et d'autres prendront l'avantage."Pour que les gens puissent croire dans les mots du Bouddha, j'ai cherché dans le Japon tout entier, parmi le souverain et ses sujets, parmi les moines et les nonnes, les laïcs hommes et femmes, quelqu'un qui réalise absolument ces prédictions, mais je n'ai pu trouver personne d'autre que moi. Maintenant, nous sommes certainement au commencement des derniers jours de la Loi, mais si Nichiren n'était pas apparu, les prédictions du Bouddha seraient fausses.Question. - N'êtes-vous pas un moine extrêmement arrogant, plus arrogant encore que Mahadeva ou Shunakshatra ?Réponse. - Calomnier Nichiren est une faute encore plus grave que celle commises par Devadatta ou Vimalamitra. Mes propos peuvent paraître arrogants, mais mon seul but est de réaliser les prédictions du Bouddha et de révéler la véracité de ses enseignements. Dans le Japon entier, qui d'autre que Nichiren peut être qualifié de Pratiquant du Sûtra du Lotus ? Si vous dénigrez Nichiren, cela revient à considérer les prédictions du Bouddha comme mensongères. Ne seriez-vous pas alors une personne extrêmement mauvaise ?Question. - Les prédictions du Bouddha semblent effectivement vous désigner. Mais ne pourrait-il pas y avoir un autre Pratiquant du Sûtra du Lotus en Inde ou en Chine ?Réponse. - Il ne peut y avoir deux soleils dans le monde. Et peut-il y avoir deux souverains dans le même pays ?Question. - Sur quelles preuves vous appuyez-vous ?Réponse. - La lune apparaît à l'ouest et brille progressivement vers l'est, alors que le soleil se lève à l'est et envoie ses rayons vers l'ouest. Il en est de même pour la Loi bouddhique. Dans les périodes de la Loi correcte et de la Loi formelle, elle s'est propagée d'ouest en est, mais elle ira d'est en ouest dans la période des derniers jours de la Loi.Le grand Maître Miao-lo a dit : "La Loi bouddhique a disparu en Inde, on doit maintenant la chercher ailleurs." (Hokke Mongu Ki, vol 10). Cette phrase indique qu'il n'y a plus de bouddhisme en Inde. Il y a cent cinquante ans en Chine, sous le règne de l'empereur Kao-Tsong, les barabares du Nord envahirent la capitale de l'est, détruisant le peu qui restait du bouddhisme en même temps que l'ordre politique.En Chine, tous les sûtras du Hinayana et la plupart des sûtras du Mahayana sont aujourd'hui perdus. Même quand Jakushô et d'autres moines quittèrent le Japon en emmenant quelques sûtra en Chine, ils ne trouvèrent là-bas personne à qui les enseigner. Leurs efforts furent aussi vains que s'ils avaient tenté d'enseigner le bouddhisme à des statues de bois ou de pierre portant la robe de moine et la sébile. C'est pourquoi Tsouen-che a déclaré : "Le bouddhisme s'est d'abord transmis à partir de l'ouest, comme la lune apparaît d'abord à l'ouest. Maintenant le bouddhisme revient de l'est, comme le soleil se lève à l'est. (Tenjiku Besshû). Les propos de Miao-lo et de Tsouen-che établissent clairement que le bouddhisme à disparu en Inde comme en Chine.Question. - Je vois qu'il n'y a plus de bouddhisme ni en Inde ni en Chine, mais comment pouvez-vous savoir qu'il n'y a plus de bouddhisme dans les trois autres terres à l'est, à l'ouest et au nord?Réponse. - On lit dans le huitième volume du Sûtra du Lotus : "Après la mort du Bouddha, répandez largement le Sûtra dans la terre du Sud et ne le laissez jamais périr". (Sûtra du Lotus, Chap 28). Le mot "dans" indique que les trois autres terres étaient exclues. Question. - Vous avez accompli les prophéties du Bouddha ; maintenant, quelles sont vos propres prédictions ?Réponse. - La cinquième période de cinq cents ans a sans aucun doute déjà commencé comme le Bouddha l'avait prédit. Je dis que, immanquablement, le bouddhisme apparaîtra et se répandra de l'est, à partir du Japon. Des présages se produiront sous la forme de désastres naturels d'une ampleur sans précédent aux jours de la Loi correcte et de la Loi formelle. Quand le Bouddha naquit, quand il fit tourner la roue de la Loi, et quand il entra dans le nirvana, les présages, favorables comme défavorable, furent plus important que tous ceux observés auparavant.Le Bouddha est le maître de tous les saints. Les sûtras décrivent comment, au moment de sa naissance, une lumière de cinq couleurs différentes brilla dans toutes les directions, et la nuit s'éclaira comme le jour en plein midi. Au moment de sa mort, douze arcs blancs traversèrent le ciel, du nord au sud ; la lumière du soleil s'éteignit et le jour devint aussi sombre que la nuit. Suivirent alors les deux mille ans de la Loi correcte et de la Loi formelle ; des saints, bouddhistes et non bouddhistes, naquirent et moururent. Mais jamais des présages d'une telle ampleur ne se reproduisirent.Pourtant, depuis le début de l'ère Shoka (une période de l'histoire japonaise commencée en 1257) jusqu'à cette année, se sont produits d'énormes tremblements de terre et des phénomènes célestes extraordinaires, du même type que ceux qui apparurent à la naissance et à la mort du Bouddha. Sachez qu'un saint comparable au Bouddha est né. Une grande comète a traversé le ciel, mais pour quel souverain ou pour quel sujet est apparu ce présage ? La terre a tremblé et elle s'est fissurée par trois fois, mais à la venue de quel sage ou de quel saint peut-on attribuer cela ?Il faut comprendre que ces grands présages, favorables comme défavorables, ne sont pas de nature ordinaire. Ils sont le signe que la Grande Loi pure prend son essor et que la Loi pure est en déclin. T'ien-t'ai a déclaré : "A la violence de la pluie, on reconnaît la force du dragon qui l'a causée ; à l'épanouissement des fleurs de lotus, on reconnaît la profondeur de l'étang dans lequel elles poussent." (Hokke Mongu, vol 9). Miao-lo a dit : "Les sages comprennent les présages et ce qu'ils annoncent comme les serpents comprennent les moeurs des serpents". (Hokke Mongu Ki, vol 9).Il y a vingt et un ans, moi, Nichiren, ai compris ce qui allait se produire. Depuis, j'ai connu persécutions et malheurs jour après jour, mois après mois. Ces deux ou trois dernières années, entre autres difficultés, j'ai bien failli être mis à mort. J'ai peut-être une chance sur dix mille de rester en vie jusqu'à la fin de l'année, ou même jusqu'à la fin du mois. Si quelqu'un en doute, qu'il demande des détails à mes disciples.Quelle joie de pouvoir expier en une vie des offenses à la Loi commises depuis le passé sans commencement ! Quel bonheur de servir le Bouddha qui, jusqu'à ce jour, n'a encore jamais été connu !Je prie pour, avant toute chose, guider vers la vérité le souverain et tous ceux qui m'ont persécuté. Je ferai connaître au Bouddha Shakyamuni tous les disciples et tous ceux qui m'ont aidé, et, avant qu'ils ne meurent, je partagerai avec mes parents, à qui je dois la vie, l'ultime bienfait de cette foi.Maintenant, comme en rêve, je comprends le coeur du chapitre Hôtô dans lequel il est dit : "Transporter le mont Sumeru sur d'innombrables terres de Bouddha ne serait pas difficile...mais propager ce Sûtra à l'époque mauvaise qui suivra la mort du Bouddha est difficile."Le grand maître Dengyô déclara : "Shakyamuni a enseigné qu'il est facile d'adhérer à ce qui est superficiel, mais difficile de croire ce qui est profond. Rejeter le superficiel pour rechercher ce qui est profond demande du courage." (Hokke Shukû).Le grand maître T'ien-t'ai pratiqua en accord avec la doctrine de Shakyamuni et fit rayonner l'école du Sûtra du Lotus à travers toute la Chine. Dengyô et ses disciples reçurent l'enseignement transmis par T'ien-t'ai et le propagèrent partout au Japon. Nichiren, de la province d'awa, a hérité du bouddhisme dans la lignée de ces trois maîtres et propagé le Sûtra du Lotus dans les derniers jours de la Loi. A ces trois maîtres du bouddhisme s'en ajoute donc un autre. Ensemble, il faudrait les appeler "les Quatre Maître des Trois Pays".Nam MyoHo Rengué Kyo, Nam MyoHo Rengué Kyo.
Nichiren.