Toujours est-il que j'ai regardé Deux jours à tuer, ce week-end, par hasard, donc.
Synopsis : Antoine Méliot, la quarantaine, a tout pour être heureux : une belle épouse, deux enfants adorables, des amis sur lesquels il peut compter à tout instant, une jolie demeure dans les Yvelines et de l'argent. Mais un jour, il décide de tout saboter en un week-end : son bonheur, sa famille, ses amis. Que s'est-il passé chez cet homme pour qu'il change si étrangement de comportement ?
Une petite appréhension au départ : même si j'aime beaucoup Albert Dupontel, j'ai été parfois un peu refroidie par certains films dans lesquels il apparaît ou qu'il a réalisés : Enfermé dehors, Bernie, Irréversible... Aussi, je suis toujours un peu sur mes gardes lorsqu'il est à l'affiche d'un film.
Je dois avouer que j'ai été bluffée par sa prestation dans Deux jours à tuer. D'une incroyable justesse dans son rôle, tristement tragique, il incarne à merveille l'homme au bord du gouffre, en prise avec la crise de la quarantaine si stéréotypée...
Sauf que Jean Becker nous fait suivre une fausse piste dès le début du film, nous tenant en haleine tout le long et nous offrant une fin des plus inattendues...
Si j'aime qu'un film me surprenne jusqu'au générique de fin, j'aime encore plus quand il me bouleverse, quand il remue mes émotions et qu'il taquine tant mon empathie que j'atteins presque la catharsis...
C'est le cas avec Deux jours à tuer qui m'a transportée, sans me laisser le choix...