Magazine Science

Les ingénieurs de l'année 2007

Publié le 21 janvier 2008 par Guy Marion
Début prometteur : Stéphanie Pitre-Champagnat Innovation : Raoul ParientiDéveloppement durable : Patrick Laperdrix et Jean-Louis Laruelle Développement durable ex aequo: Marc Vergnet Science : Jean-François pinton, Nicolas Mordant et François Daviaud Projet industriel : Georges Palais et François Lacôte Entrepreneur : Sylvain Yon Pour son Oeuvre : Emmanuel Desurvire Le 13 décembre, sous le haut patronage de Nicolas Sarkozy, Président de la république, et en présence de Hervé Novelli, Secrétaire d’Etat aux entreprises et au commerce extérieure, douze ingénieurs et leurs équipes ont été distingués par le ‘Prix des ingénieurs de l’année’. Cette initiative de L’Usine Nouvelle et du Conseil national des ingénieurs et des scientifiques de France, montre que les talents en matière d’innovation irriguent toutes nos industries. Puissent les travaux des lauréats, ainsi mis en exergue, inspirer des vocations. Les entreprises, le ressentent déjà : nous manquons d’ingénieurs. Certes, nous en ‘fabriquons’ beaucoup ; environ 30 000 par an. Et plutôt de bonne qualité si l’on en croit leur notoriété à l’international. Et ce, malgré certaines appréciations exotiques qu’il faut malgré tout se garder d’écarter d’un revers de main (le classement de Shanghai…). Mais ce n’est pas assez et la concurrence est vive pour s’attacher leur service. Les entreprises industrielles, s’en inquiètent. D’autant que les sirènes de la finance, pour ne citer qu’un exemple, séduisent les jeunes diplômés.
L’industrie a besoin de matière grise. L’innovation, aujourd’hui, est le nerf de la guerre de la compétitivité. Pour réussir sur le marché mondialisé, il faut proposer des produits à valeur ajouté parfaitement adaptés aux besoins des clients. Il faut aussi réagir vite car la durée de vie de ces produits diminue. Pour les remplacer comme pour introduire de réelle nouveauté, les délais impartis à la R&D –time to market, oblige, se réduisent sans cesse. Il faut anticiper, coopérer avec des laboratoires, travailler en équipe pluridisciplinaires et dans le cadre de l’entreprise étendue.
Les défis sont donc nombreux, mais ils peuvent être enthousiasmants. Il faut bien cela pour combattre une désaffection sensible des jeunes à l’égard du métier d’ingénieur qui a perdu un peu de son prestige. Entre autre parce que la technologie et ses applications engendrent, des peurs diffuses dans la société : OGM, nucléaire, nanotechnologie, réchauffement climatiques, etc.
C’est donc pour mieux faire connaître les réalisations d’une profession qui hésite souvent à se porter à l’avant-scène que ‘L’Usine Nouvelle’ et ‘Industrie et Technologies’ ont créé en collaboration avec le Conseil national des ingénieurs et des scientifiques de France (CNISF), le prix des ingénieurs de l’année dont c’est en 2007 la 4ème édition. A travers sept catégories qui couvrent les principaux aspects de ce métier, l’objectif est d’honorer des hommes, des femmes et des équipes qui se sont distingués par des innovations, des projets ou des travaux remarquables.
@ Rédaction L'Usine Nouvelle

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Guy Marion 246 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte