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Death Sentence

Publié le 23 janvier 2011 par Olivier Walmacq

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Genre: film noir (interdit aux -12 ans)
année: 2008
durée: 1H45

L'histoire: Nick Hume mène une existence parfaite: vie familiale épanouie, carrière professionnelle réussie... Pourtant, un soir, sa vie bascule. Son fils aîné est tué par un gang. Ravagé par la douleur et assoiffé de vengeance, il décide de punir les assassins de son fils. S'engage alors un bras de fer entre Nick et le gang...

La critique de Eelsoliver:

Death Sentence est un film de James Wan. Ce dernier est connu pour avoir réalisé le premier Saw, et par ailleurs, le meilleur épisode de la saga.
Autant dire que ce réalisateur est attendu au tournant. Mais force est de constater que James Wan maîtrise parfaitement son sujet. Sur le thème de la loi du Talion, Death Sentence propose une réflexion sur l'impuissance de la justice face à ce genre de situation.
Bien que la réflexion soit plutôt mince, le film brosse le portrait d'un père désabusé: culpabilité, ressentiment, peine, incapacité à faire le deuil de son fils abattu sauvagement par quelques mafrats...
Kevin Bacon porte à bout de bras ce film d'action assez efficace. Preuve en est avec une scène impressionnante de tuerie dans un parking.
Le film traite également de la descente en enfer d'un père de famille, ce dernier entraînant dans sa chute sa femme et son plus jeune fils.
Kevin Bacon devient alors un véritable psychopathe assoiffé de vengeance. Mais il s'attaque à un gang plus fort que lui. Conséquence: non seulement il perdra son fils, mais sa femme se fera massacrer également !
Kevin Bacon sombre alors peu à peu dans la spirale de la violence.
D'une certaine façon, Death Sentence n'est pas sans rappeler Un justicier dans la ville, avec Charles Bronson dont les thématiques tournaient également autour de la vengeance et de la loi du Talion. La scène finale se terminera dans l'apothéose la plus totale, entre explosion de crânes, carotides coupées et bras amputés !  James Wan réalise un film sans concession mais ne fait pas pour autant l'éloge de la violence. Loin de là !

Note: 15/20


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