Les vagues comme des montagnes, tourmente dans le vent
Je regarde en pleurant les monts de l’océan
Mon marin est parti voilà longtemps déjà
Et je sais bien que jamais plus ne reviendra
Les montagnes dressées, ces pics inaccessibles
La colère de l’eau sa violence terrible
Et alors que le froid des embruns me transperce
Le soleil par sa force les nuages enfin perce
Aucune embarcation ne peut tenir ici
Les vagues sont trop fortes et que dire de la pluie
Les larmes qui descendent tout le long de mes joues
Sont un signe d’adieux pour mon si tendre époux
Qu’aperçois-je là bas sur le haut d’une crête
Mais oui on dirait bien sa belle goélette
Peut être finalement la mer dans sa fureur
Ne veut pas qu’une femme aujourd’hui de ses pleurs
Ne vienne saler cet océan si colérique
Ne vienne en rajouter dans le côté tragique
Alors qu’il se rapproche je reconnais enfin
Le bateau délivrance dont le trajet s’en vient
Une brusque rafale me pousse vers le bord
Mon ultime pensée ne sera pour la mort
Je suis reconnaissante à l’océan d’avoir
Epargné mon amour, et qu’il ne puisse voir
Mon corps sans plus de vie qui git là sur la grève
Un sourire dessiné sur mes pulpeuses lèvres
Les vagues me chatouillent elles viennent pour me prendre
Me ramener au loin à l’océan me rendre
Je suis fille de Neptune et je retourne à lui
Le soleil dans la brume guide mes pas et me suit
Ce marin est sauvé c’est tout ce qui comptait
Je suis sur que sa femme saura en profiter
Venez réagir sur le forum