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Il faut dormir bientôt
Et penser à sauver ce qui peut encore l’être...
Mais ce Je n’est plus rien dans la nuit qui me vole
L’appétit de mon corps projeté sur le mien
Entre ma vie se coupe en étapes succinctes
Un souvenir majeur de rubis et d’absinthe
Qui replonge à grand cri dans le fracas du monde
J’inonde à perdre haleine un espoir et sa larme
De connivence feinte flétrie sur son onde
Charme attaché au mien et de lui-même épris
J’attache un cœur sans vie au marbre de mes mains
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