Feu de cheminée
Je me chauffe les mains
A un bouquet de roses ardentes
A un feuillage de flammes
Alors que le vent frappe à la vitre
Où se regardent les étoiles
Je me chauffe les mains
En regardant mûrir des fruits rouges
Dans le buisson du feu
Et un grand coquelicot éclore
Sur la plaque de l’âtre
Je m’endors et le feu s’éteint
Mais la cendre couve peut-être
Un bel oiseau de braise
Qui m’emportera.
(Jean-Baptiste Besnard)
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