OUF ! «L’ami de la France» - entendre du pouvoir mais non du peuple français - a fini par obéir aux injonctions lues sur de nombreuses pancartes brandies par des manifestants qui bravaient les tirs et autres exactions monstrueuses de la sinistre police tunisienne. «Game over» disaient d’autres pancartes. Ben Ali, sauve-qui-peut face au peuple (Libération 15 janv. 2011). Le poker menteur du sinistre dictateur sanguinaire et gloutocrate n’avait que trop duré. Ses dernières ruses pour tenter de se maintenir au pouvoir – promettre tout et n’importe quoi… 30.000 emplois en deux ans (par quel coup de baguette magique ?) et surtout : ne pas se représenter en 2014 ! - n’ont pas abusé les Tunisien(ne)s qui sont descendus encore plus massivement dans la rue le vendredi 14 janvier 2011. Date désormais historique. Quitte à mourir sous les balles, autant périr debout.
Certaines morts ont sans doute frappé plus que d’autres l’opinion publique française comme celle d’un universi-taire de l’Oise tué dans les violences en Tunisie. Hatem Bettahar, professeur d’informatique à l’université de technologie de Compiègne et unanimement respecté par ses confrères. Ou dernièrement l’annonce que Le photographe franco-allemand blessé en Tunisie est décédé (depêche AFP du 16 janv. 2011). Lucas Mebrouk Dolega, 32 ans, photographe de l’agence EPA avait été grièvement blessé à l’œil et à la tempe gauche par un tir de grenade lacrymogène tirée “à bout portant” par un policier tunisien alors qu’il couvrait les manifestations à Tunis devant le ministère de l’intérieur. «opéré dans la soirée à l’Institut national de neurochirurgie de Tunis. Il se trouvait depuis dans le coma après que son état se fut dégradé».
Acte évidemment délibéré d’un de ces trop nombreux salopards soutiens du régime. Forces du désordre. Le seul mot qui me vienne à l’esprit ? Fucking bastards. Cela n’est sans doute pas très élégant – injure suprême outre-Manche – mais le peu qui me reste de l’anglais maternel m’est parfois bien utile.
Perso, ce sont toutes les morts – quasi une centaine et autant de blessés – qui m’indignent et me touchent. Comment ne pas penser à l’affliction des familles et à l’angoisse des proches qui sont en France ou ailleurs et privés de nouvelles ?
La France a réagi dénonçant – bien tardivement ! - lundi l’emploi «d’une violence aussi disproportionnée et demandant que «toute la lumière soit faite» sur les circonstances de la mort du journaliste (…) Nous réitérons notre condamnation de toute forme de violence et d’utilisation de la force, qui a fait de trop nombreuses victimes en Tunisie au cours des dernières semaines». Le moins que l’on en puisse dire étant qu’ils auront eu une sacrée panne à l’allumage !
Michèle Alliot-Marie – ministre des Affaires étrangères - fut proprement répugnante lorsqu’elle osa proposer à l’Assemblée nationale le savoir-faire français à la police tunisienne (Libération 11 janv. 2011) pour «régler les situations sécuritaires (…) Nous proposons effecti-vement aux deux pays de permettre dans le cadre de nos coopérations d’agir pour que le droit de manifester puisse se faire en même temps que l’assurance de la sécurité.».
A voir sur les images diffusées sur I-télé ou BFM le comportement de la police tunisienne, lors de la manifestation du 14 janvier à Tunis je crains que la police française n’ait rien à lui apprendre en matière de violence sauvage. «Reviens, Léon, nous avons les mêmes à la maison !» pour ce qui est de frapper les manifestants et s’acharner à plusieurs sur quelqu’un mis à terre. Il restera que malgré les promesses de Ben Ali la veille la police tira encore vendredi à balles réelles sur les manifestants. Spectacle aussi hallucinant que révoltant. Colère et larmes aux yeux.
Mais je suis hélas de longtemps persuadée que Sarko ou Hortefeux n’hésiteraient nullement à faire tirer sur la foule si des manifestations devaient dégénérer en affrontements violents. Puisse Dieu faire mentir ce triste pressentiment.
J’entendis fort heureusement sur France Culture ou RFI Jean-Marc Ayrault, président du groupe parlementaire du PS lui répondre véhémentement, ajoutant que la seule issue acceptable était le départ de Ben Ali, autocrate au pouvoir depuis 23 ans. C’est désormais chose faite mais combien de morts ? Presque une centaine depuis le 17 décembre 2010 lorsque Mohamed Bouaziz, vendeur ambulant sans permis s’est immolé par le feu à Sidi Bouzid (au centre de la Tunisie) pour protester contre la saisie de sa marchandise.
Un jeune diplômé de 26 ans au chômage qui vendait des légumes pour faire vivre sa famille. Quand un pouvoir mafieux a fait main basse sur toute l’économie survivre grâce à l’économie parallèle – ici, sans trafic de drogues ! – devient un délit. Sa mort est à l’origine de la vague d’émeutes sans précédent qui se sont déchaînées et succédé en Tunisie.
Trop c’est trop ! Plus encore que la question sociale et les protestations contre la vie chère c’est une affaire de dignité. Plus que n’en peut supporter un peuple fier et éduqué quand bien même la classe moyenne serait-elle laminée économiquement. Vendre sans permis est sans nul doute un crime impardonnable dans un pays complètement corrompu où la famille Trabelsi – la belle-famille de Ben Ali – possède la quasi totalité des commerces, hôtels, la grande distribution, etc. Je n’invente rien mais pour ne pas commettre un article au trop long cours, j’y reviendrais par ailleurs. Les exactions du clan Ben Ali-Trabelsi valant leur pesant de cacahuètes : un peu trop «salées» au goût des démocrates de Tunisie ou de France.
Les rats ont quitté le navire. J’entendis assez tardivement sur France Info dans la nuit de vendredi à samedi que plusieurs membres de la famille Trabelsi auraient été appréhendés mais le lendemain matin cela n’a été confirmé ni sur i-télé ni sur BFM non plus que sur France Info. J’entendis sur i-télé que certains seraient partis à bord de leur yacht. Drôles de “boat-people”
Certains voulurent partir en avion pour Lyon mais les pilotes auraient refusé de décoller. Il suffit de peu de choses. Un pilote d’Air Tunis devient un héros en refusant d’embarquer la famille Ben Ali (Le Monde du 16 janv. 2011 entre autres titres). Mohamed Ben Kilani, 37 ans était prêt à décoller vendredi à 14 h 30 pour un Tunis-Lyon quand il a reçu l’ordre d’embarquer 5 passagers supplémentaires. Il a immédiatement compris qu’il s’agissait de membres de la famille Trabelsi, la chose étant habituelle. “Il y a eu comme un flash dans ma tête, j’ai revu les images des événements ces derniers jours en Tunisie et j’ai décidé de ne pas participer à cette expédition de criminels. Si je ramène cette famille, je serai un traître pour toute ma vie“.
Le courage des sans-grade est inversement proportionnel à celui des ralliés de la dernière minute qui ont les foies et attendent postes et prébendes de leur tardif ralliement. Rien de nouveau sous le soleil, nous avons connu les mêmes à la Libération. «Etre du bond, pas du festin» (René Char, «feuillets d’Hypnos»). Souhaitons simplement que le peuple tunisien - courageux et fier - ne soit pas dépossédé de «sa» révolution par des apparatchiks. Souvenir de 1989 en Roumanie…
A lire les derniers développements politiques, je crains que mes craintes ne soient fondées. Les partis «illégaux» n’ont pas été conviés aux négociations. Ni le Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT) dont le porte-parole Hamma Hammani fut arrêté le 12 janvier 2011 pour avoir appelé au départ de Ben Ali ainsi qu’à la dissolution des institutions et à des élections libres - crimes impardonnables dans la Tunisie de Ben Ali ! - avant d’être remis en liberté le 14 janvier. Non plus que le parti islamiste Ennahdha de Rached Ghannouchi – exilé à Londres et qui annonce son retour. Il serait sans doute plus dangereux d’ostraciser les islamistes au risque de les victimiser que les intégrer dans un régime démocratique. Ou encore, le Congrès pour la République (CPR) parti de gauche laïque de l’opposant Moncef Markouzi.
Si vous y ajoutez que de nombreux anciens ministres de Ben Ali sont reconduits et qui plus est, pour certains à des postes régaliens – Affaires étrangères, Intérieur, Finances et Défense ! – à la seule condition d’aban-donner leur étiquette partisane ! «Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots» (Jaurès)… Le peuple tunisien n’est nullement dupe. Il est parfaitement loisible de comprendre qu’il ne soit pas satisfait et continue de manifester même si la protestation a perdu de son ampleur… La vie quotidienne reprend ses droits.
Mais c’est un pari d’autant plus risqué que les trois ministres issus des rangs de l’UGTT se retirent du gouvernement (dépêche AFP du 18 janv. 2011) pour deux raisons. D’une part le puissant syndicat – qui a été le fer de lance de la mobilisation des Tunisiens – avait demandé de retarder l’annonce de la composition du gouvernement pour permettre des consultations avec d’autres forces politiques, ce qui a été refusé et il n’admet pas cette précipitation. D’autre part, il considère que le gouvernement qui vient d’être formé fait la part trop belle aux caciques du RDC de Ben Ali et en conséquence, refuse de reconnaître le nouveau gouvernement.
Abelsalam Jerad, chef de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) n’y va pas par quatre chemins : il reproche au gouvernement de compter parmi ses membres «des barons de l’ancien régime qui avaient participé à la répression et à un système de dictature» et déclare vouloir «un gouvernement qui réponde à nos aspirations et nous allons continuer, avec le peuple et les travailleurs à le réclamer», Les Tunisiens seront-ils frustrés de leur révolution ? «Game over» également pour la démocratie.
J’étais déjà éminemment méfiante quand je lus sur 20 minutes que L’opposition était satisfaite du discours de Ben Ali (13 janv. 2011). Avant même d’avoir lu l’article il m’était évident qu’il ne pouvait s’agir que de l’opposition bénie-oui-oui, tolérée sinon encouragée comme faux-nez démocratique du régime bénaliste. Prête depuis toujours à toutes les compromissions.
Je ne suis qu’une simple blogueuse et n’aurais nullement la prétention de me croire politologue. Je suis simplement armée d’une bonne mémoire nourrie par de nombreuses lectures et j’essaie de m’informer aux meilleures sources, notamment RFI et le Monde diplomatique car l’international occupe peu de place dans la plupart des médias, sauf en cas de crise. Je m’intéresse depuis trop longtemps à la politique française et internationale pour me faire abuser par les promesses d’un Ben Ali. Il en fit beaucoup du même tabac dans le passé. Aucune n’a jamais été tenue. Comment des opposants qui vivent en Tunisie, connaissent toutes les difficultés et qui ont été en butte à la répression peuvent-ils une fois de plus lui accorder le moindre crédit ?
Cela dépasse mon entendement – sauf à les supposer dénués de la moindre once d’intelligence politique et ne vivant pas du tout les mêmes galères que le peuple. Je conseille bien plutôt de lire dans le Monde du 12 janvier 2011 le point de vue de Vincent Geisser, sociologue à l’Institut de recherche sur le monde arabe et musulman Tunisie : les gages de Ben Ali, symboles d’un “régime aux abois” qui remet bien les choses en place : «C’est une forme de recul du régime et du président Ben Ali qui montre que le régime est aux abois et tente de trouver une sortie politique. Cette alternance, ce balbutiement entre des formes de répression brutale et des gestes d’apaisement caractérisés par des mesures de relance et le traditionnel appel au dialogue national, est symptomatique de la faiblesse du pouvoir. Un régime qui limoge son ministre de l’intérieur n’est pas un régime qui contrôle la situation. Cet emballement est le signe de son impuissance et de sa volonté de reprendre la main».
Hautement significatif : Ben Ali avait également limogé son chef d’Etat-major – qui avait refusé de faire tirer sur la foule – immédiatement remplacé par le patron des renseignements militaires…
Difficile de connaître exactement la vérité dans un pays où les rumeurs les plus folles circulent – c’est l’envers de la médaille de Facebook et Twiter qui ont joué un rôle essentiel dans la mobilisation de la jeunesse. J’entendais précisément samedi matin sur France Info une jeune femme à la pointe de la mobilisation sur internet dire qu’il fallait vérifier chaque info tombée en téléphonant pour avoir confirmation des faits allégués. Sans oublier également que le pouvoir doit aussi utiliser internet pour tenter de désinformer les Tunisiens.
Je fus autant émue que réjouie en voyant l’explosion de joie des Tunisien(ne)s ou Franco-Tunisien(ne)s lors de la manifestation spontanée qui se tint vendredi soir non loin de l’ambassade de Tunisie (la rue était bouclée par les forces de l’ordre) après l’annonce du départ de Ben Ali. Joie, espoir, fierté. Mais aussi beaucoup d’interrogations sur l’après Ben Ali.
Pendant toute la soirée et une partie de la nuit de vendredi il régna le plus grand flou sur la destination de Ben Ali. Il y eut même des Tunisiens présents au Bourget pour un éventuel comité d’accueil qui n’aurait rien eu d’amène. L’avion de Ben Ali fut annoncé survolant Malte avant de se diriger vers le Nord de l’Europe. Bien que La France eût été timorée jusqu’au bout (Libération du 15 nov. 2011) elle refusa de l’accueillir lors même que «Les liens d’amitié revendiqués entre l’autocrate tunisien et le président français étaient patents». Formidable propension de Nicolas Sarkozy – qui avait promis d’être le président des droits de l’homme ! – à faire ami-ami avec quasi tous les dictateurs de la planète : ceux avec lesquels la France a des intérêts économiques…
Le ministère des Affaires étrangères – sous la houlette de Michèle Alliot-Marie – précisant «qu’au cas où cette demande se présenterait, la France apporterait sa réponse en accord avec les autorités constitutionnelles tunisiennes»… Réponse qui bien évidemment ne souffrait aucun doute. Bien évidemment, la – nouvelle - position de la France était dictée par la crainte d’attiser un peu plus «le mécontentement de la communauté tunisienne installée en France».
L’avion de Ben Ali fit un grand périple. Après avoir survolé Malte il prit la direction du Nord. Après le refus de la France et sans doute d’autres pays et une escale “technique” ? en Sardaigne – aurait-il également essuyé un refus de Berlusconi ? - il atterrit à Djeddah. Persona non grata partout. Sauf pour l’Arabie Saoudite où il fut reçu en grande pompe dans le salon d’honneur de l’aéroport. Ben voyons.
Dommage qu’il ait eut assez de carburant pour l’atteindre. Perso, j’aurais appris sans aucun déplaisir qu’il eût fait un grand plongeon dans le sable du désert ou les eaux de la Mer Rouge. Quand je vous dis que je peux être une parfaite salope
Rien à cirer de ces sales engeances. Je réserve mes larmes et mon affection aux petites gens qui en prennent plein la gueule.Ben Ali et sa clique – pauvres SDF ! - sont donc désormais hébergés à Djeddah «dans un ancien palais royal qui sert désormais de résidence officielle pour les invités du royaume» lis-je sur Le Figaro du 18 janv. 2011 La vie de palace de Ben Ali à Djeddah. Mais cette étape, justifiée officiellement par l’Arabie saoudite qui dit avoir pris «en considération les circonstances exceptionnelles que traverse le peuple tunisien».
Le peuple tunisien ? Bien entendu, ils s’en tapent complètement et comme tous les autres dictateurs arabes, craignent comme la peste un effet de contagion. La vérité étant que Ben Ali entretient depuis fort longtemps de très bonnes relations avec la famille royale saoudienne et particulièrement le Nayef Ben Abdel Aziz, ministre de l’Intérieur depuis les années 1980, époque à laquelle Ben Ali occupait le même poste. L’héritier du trône participait notamment aux chasses organisées par Ben Ali.
Mais, comme le soulignent Jim Jarrassé dans le Figaro et bien d’autres commentateurs, il serait bien surprenant que Ben Ali et les autres membres de sa famille restassent très longtemps en Arabie saoudite. D’une part, ils devraient respecter une totale obligation de réserve et l’on imagine fort mal Leïla Ben Ali mettre une croix sur ses ambitions et d’autre part, il est douteux qu’ils se puissent conformer au rigorisme religieux en vigueur dans le royaume. Enfin, la population saoudienne serait plutôt hostile à l’accueil de personnalités aussi contestées sur son sol. Selon Mohammed al-Kahtani, un opposant à la famille royale interrogé par l’agence Reuters, l’exil de Ben Ali à Djeddah «donne un mauvais signal et accrédite l’idée que l’Arabie saoudite est un havre pour dictateurs».
Ben Ali devrait donc plutôt accepter l’invitation du dictateur Lybien Mouammar Kadhafi et cela n’a rien de très rassurant. D’une part nous savons que tous les régimes dictatoriaux arabes – Algérie, Maroc, Libye, Egypte, Jordanie – redoutent comme la peste une contagion de la révolution populaire tunisienne et la Libye aurait joué un rôle déterminant dans l’exfiltration de Ben Ali de Tunisie. Ben Ali et Kadhafi – qui se connaissent depuis 1974 ! et sont aussi corrompus l’un que l’autre – seraient liés par des intérêts commerciaux multiples. Surtout : la Tunisie et la Libye ont une frontière commune. Nul hasard si le général Ali Sériati, ancien chef de la garde prétorienne du régime, a été arrêté, alors qu’il tentait de s’enfuir en Libye.
Le régime libyen a sans doute fait amende honorable auprès des autorités internationales et surtout ! américaines pour rentrer en grâce nonobstant les attentats de Lockerbie contre un avion de la Pan Am (le 21 déc. 1988) ou contre un avion d’UTA le 19 sept. 1989. il n’empêche. Comme bien d’autres dictateurs arabes, il serait parfaitement prêt à tout - y compris faire jouer les islamistes radicaux - pour faire capoter le processus démocratique en Tunisie qui risque d’être contagieux à l’ensemble du monde arabe. Mais c’est «une autre histoire» eût dit Rudyard Kipling et je l’aborderais ailleurs pour ne pas encore plus alourdir cet article.
Certains commentateurs ont rappelé le précédent de Jan Palach jeune étudiant en philosophie qui s’était immolé par le feu le 16 janvier 1969 sur la place Venceslas à Prague pour protester contre l’invasion de la Tchéco-slovaquie par l’Armée rouge en août 1968. On pourrait aussi évoquer pendant la Guerre du Vietnam les suicides par le feu de nombreux bonzes à Saigon – le premier à s’immoler par le feu le 11 juin 1963 fut Thích Quảng – qui protestaient contre le régime dictatorial pro-américain du président vietnamien Ngo Dinh Diem.
Comme il y a beaucoup de choses à dire sur le sujet, j’ai préféré en tirer plusieurs articles. A suivre… Je vous demanderais seulement quelque indulgence pour le rythme de parution. Je suis toujours aussi lessivée par ma grippe et la méthode Kamizole de collecte des infos, toujours aussi chronophage, sans compter le temps pour rédiger. Je mettrais les liens au fur et à mesure.
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